Louis-Philippe Dandenault s'associe avec cet humoriste connu pour un projet top-secret
Daniel Daignault
On connaît bien l’acteur Louis-Philippe Dandenault. En revanche, on connaissait moins le gars curieux qui adore mener des entrevues, et c’est ce qu’il fait avec son balado Chez Dandenault, sa nouvelle passion, tout en poursuivant sa carrière devant les caméras.
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Louis-Philippe, c’est une nouvelle passion pour toi, ce balado?
Oui! Ça marche vraiment bien, au-delà de mes attentes! J’y consacre beaucoup de temps. Ça faisait 10 ans que j’avais cette idée-là, et tu vois, je vais avoir 50 ans en octobre, alors je me suis dit que c’était le bon moment. J’ai loué un studio et je me suis lancé dans l’aventure, même si tout n’était pas parfait. Surtout, je voulais travailler avec mes enfants. C’était la chose importante. Ma fille m’aide, elle est coproductrice, et mon gars fait les clips qu’on met sur toutes les plateformes. Olivier a 23 ans, et Charlotte en a 21. J’ai tellement de plaisir que je ne pense qu’à ça! C’est un projet que j’autogère, alors il faut que je travaille ailleurs pour le financer, mais c’est vraiment le fun.
En gros, ça consiste en quoi, ton balado?
Ça s’appelle Chez Dandenault. En résumé, je partage des conversations avec des gens que j’aime. Parfois, ce sont des personnes qui sont très connues, et d’autres fois, un petit peu moins. Qu’elles soient connues ou pas, je me dis que les gens vont gagner à entendre parler ces personnes de leur vie et de leurs affaires. J’ai débuté avec des épisodes d’une heure, et maintenant, ils sont de deux heures. On s’assoit et on parle. Ce sont des conversations, pas des entrevues avec un début, un milieu et une fin.
Comme lorsque tu rencontres un ami et que tu discutes simplement avec lui?
Exactement. Oui, il y a des questions que je vais poser, pour driver l’affaire, mais à un moment donné, on part ailleurs et on aborde de nombreux sujets. Je veux vraiment partager ces conversations-là, ce n’est pas un talk-show où tu dois performer. Là, les invités peuvent parler d’affaires le fun. C’est vraiment intéressant, et ça fait longtemps que je n’ai pas eu autant de plaisir à faire quelque chose. C’est l’âge qui a fait en sorte que j’ai décidé d’aller de l’avant avec cette idée. Je me suis dit qu’il m’en restait pas mal moins devant, alors qu’est-ce que j’attendais pour le faire?
Il y a combien de temps que tu as lancé ce projet?
Ça fait six mois, et ça prend de plus en plus d’ampleur. Le plus difficile, c’est de jongler avec les horaires, autant les miens que ceux des invités. Au début, j’ai appelé mes chums, et maintenant, il y a des gens qui me contactent pour me dire qu’ils aimeraient participer au podcast. J’en ai fait un récemment avec Eva Avila, une chanteuse qui a gagné Canadian Idol. Je ne la connaissais pas, mais c’était tellement le fun et intéressant! Les personnes se livrent, c’est un échange, et ça nous permet de toucher à des sujets qui sont peut-être un peu plus délicats, mais avec des nuances. Mon frère est venu (Mathieu Dandenault, ex-joueur de la LNH), mais on n’a pas eu assez de temps, il avait tellement de choses à raconter! J’ai vraiment du plaisir à faire ça.
Mis à part ton balado, on va te voir dans deux séries télé?
Oui, j’ai participé à la deuxième saison de Classé secret. Le personnage que je joue occupe le poste que Rachel Miller ( joué par Mélissa Désormeaux-Poulin) occupait lors de la première saison. Je suis le nouveau qui fait partie de l’équipe, et on comprend qu’ils se connaissent tous un petit peu. Ç’a été un beau cadeau qu’on m’a offert, j’ai eu du fun à jouer ce rôle. En plus, le tournage avait lieu à côté de chez nous, au DIX30... C’était le rêve! J’ai retravaillé avec Mélissa tous les jours, et on a eu un fun noir.
Mélissa et toi, vous aviez déjà tourné ensemble, sur Lac-Noir entre autres?
Oui! Et il y a plus de 10 ans, on s’est vus sur le film À vos marques... party! 2, où je jouais son coach. On a des amis communs et, en plus, on est voisins. Avec Classé secret, on était là tous les jours. Quelle femme fantastique! Elle est agréable à côtoyer, elle aime son travail pour vrai. Elle a d’ailleurs participé à mon podcast. Elle m’a raconté que lorsqu’elle jouait dans Les héritiers Duval, elle avait volé beaucoup de choses d’Antoine Durand. Elle l’avait regardé travailler, avait remarqué comment il se comportait et à quel point il parlait avec tout le monde, peu importe les postes qu’ils occupaient. Sur le plateau de Classé secret, je l’appelais Madame Bonheur, sans connaître cette histoire au sujet d’Antoine.
Les téléspectateurs vont-ils aimer ou haïr ton personnage dans Classé secret?
Ce n’est pas un pas fin, et comme tout le monde est pas mal sérieux autour de lui, j’ai décidé de lui donner un côté un peu fendant et pince-sans-rire. J’ai essayé d’amener un peu d’humour dans cet univers d’agents secrets. Mon surnom était Gros jambon. Ça te donne une idée comment j’ai joué l’affaire! J’ai pu travailler entre autres avec Paul Ahmarani, que je ne connaissais pas, et au bout de 10 minutes, on riait comme des fous! C’était une belle équipe et un beau tournage, c’est rare qu’on fasse des choses comme ça ici. Il y a des effets et quelques scènes dans cette série semblables à ce que je voyais quand je travaillais avec des Américains. Tu regardes ça et tu fais: «Oh!» Dans la série, je ne suis pas qu’au bureau, je suis dans l’action, et c’était vraiment agréable. C’est drôle, parce que j’avais vu la première saison, et je m’étais dit que ce serait le fun de jouer dans une série comme celle-là!
Parle-moi de ton rôle dans la nouvelle série Les révoltés.
C’est Sarah-Jeanne Labrosse et Pier-Luc Funk qui incarnent les personnages principaux. Louis Choquette est le réalisateur, et ça faisait 25 ans que ça ne marchait jamais pour que tous les deux, on travaille ensemble. Quand on m’a offert un rôle dans cette série et que j’ai su que c’était Louis qui réalisait, j’ai tout de suite accepté. J’ai fait quatre épisodes. C’est une série qui parle de tous ceux qui tombent dans les craques du système. Dans mon cas, mon couple a un garçon qui a de gros problèmes mentaux, et on n’a pas d’argent pour le faire examiner en vue d’un diagnostic ou le faire traiter comme il le faut. C’est vraiment la déchéance d’une petite famille qui n’a pas beaucoup de sous et qui essaie de dealer avec son ado. C’est dark, du moins ce que moi j’avais à faire, et j’ai vraiment hâte de voir ça!
Tu fais aussi du doublage et de la direction de voix?
Oui, c’est nouveau que je fasse de la direction, et c’est vraiment le fun. Ça me permet d’engager des amis qui viennent faire du doublage, alors on passe de belles journées.
En quoi ça consiste comme travail?
On reçoit le film en anglais, et je fais le casting pour la version française. Il faut essayer de respecter qui a déjà fait la voix de tel ou tel acteur et trouver les bonnes personnes pour faire les voix des interprètes en français. C’est vraiment intéressant! Je ne pensais pas que j’allais aimer ça à ce point-là. J’ai récemment fait Oppenheimer, qui est un film phénoménal.
Sinon, as-tu d’autres projets en vue?
On est en développement, Jean-Michel Anctil et moi, sur une émission qu’on a créée, c’est tout ce que je peux te dire pour l’instant. On s’est vus à un moment, et on a tellement ri durant un après-midi qu’on s’est dit qu’il fallait faire quelque chose ensemble. C’est super le fun, et tout l’aspect d’être derrière un projet est très intéressant.. À suivre!
On peut entendre le balado Chez Dandenault sur différentes plateformes. Classé secret (saison 2), mercredi 21 h, à ADDIK, dès le 18 octobre. Les révoltés, sur Club illico dès le
21 septembre.
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