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Culture

Louis Morissette critique Luc Poirier avec une remarque qui fait jaser

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Caroline G. Murphy (Le Sac de Chips)

5 février à 12h50
5 février à 12h52
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L’humoriste Louis Morissette se demande si c’est nécessaire pour les millionnaires «d’écÅ“urer le peuple» avec des autos qui valent des millions, comme l’a fait Luc Poirier récemment. 

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En entrevue au micro de Sophie Durocher à QUB radio mardi, l’humoriste est revenu sur ses réflexions publiées dans le magazine Véro à la fin janvier. Il s’y questionnait sur la pertinence d’afficher sa (grande) richesse au Québec.

Celui qui est aussi scénariste et producteur le dit d’emblée: «J’ai toujours voulu faire de l’argent. J’ai étudié en business [...]»

Dans son billet, il écrivait aussi qu’il a un énorme respect pour les entrepreneurs et qu’il aime qu’on mette de l’avant des parcours couronnés de succès.

Mais entre un parcours de succès et flasher sa richesse matérielle, comme dans l’émission Vie$ de rêve, il y une différence qui rend Louis Morissette mal à l’aise.

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C’est ce qu’il a développé en entrevue avec Sophie Durocher: 

«Je ne dis pas que j’ai raison [d’être dérangé], je dis que, moi, je ne suis pas bien et je me demande pourquoi je ne suis pas bien. Car j’adore voir un entrepreneur réussir. Je n’ai pas de problème avec ça. [Mais l’étalement de la richesse comme dans l’émission], ça me trouble, je vais aller jusqu’à dire que ça m’exaspère. Dans une société où les gens ont de la difficulté à payer l’épicerie, aller flasher sa richesse, ses chars de même, je trouve ça vulgaire.»

Et donc exposer ses autos au Salon de l’auto, comme l’a fait le multimillionnaire Luc Poirier récemment, c’est vulgaire, lui a demandé Durocher?

«Ça me ramène à la question: pourquoi? Je lui dis bravo d’avoir des entreprises qui réussissent. [...] Mais pourquoi tu fais ça, qu’est-ce que ça donne? Ce besoin d’en mettre plein la vue, moi, je ne m’identifie pas. Mais les gens sont libres.»

Dans l’entrevue d’une vingtaine de minutes, le producteur répète qu’il ne sait pas s’il a raison: «tout ce que je sais, c’est que je ne suis pas bien.»

Il conclut en confiant que de son côté, il essaie de faire attention. «Oui, on a vu notre maison, mais on fait attention. Maison, chalet, auto... on ne veut pas écœurer le peuple avec ça.»

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