Louis-François Marcotte nous raconte son expérience à MasterChef Québec
Marjolaine Simard
Après le départ de Stéphane et de Sonia, la quatrième semaine fut enlevante alors que 13 participants se sont livré une chaude lutte pour remporter le défi de la boîte mystère ainsi que le grand défi de la semaine: cuisiner un plat de pub gastronomique sous l’œil aguerri du juge invité, le chef Louis-François Marcotte.
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La semaine a débuté avec le défi de la boîte mystère, qui en a laissé plus d’un songeur, l’ingrédient vedette étant le café. Plusieurs participants n’avaient aucune idée de la façon de l’employer dans une recette en le mettant au premier plan. Une autre surprise attendait nos cuisiniers sous la montagne de grains de café qui jonchaient leurs plans de travail. Un message indiquait à chacun s’il devait cuisiner un plat salé ou sucré. Yvon fut particulièrement décontenancé par le défi sucré, comme Yves, qui n’a même pas de cafetière à la maison! Jean-Christophe, qui a été barista pendant huit ans, a bénéficié de cette longueur d’avance et a su impressionner les juges Martin Picard et Stefano Faita avec sa tasse de café déconstruite: sabayon, tire d’érable, crème à l’orange et choux à la crème. Il a remporté ce défi haut la main!
Un invité de marque à séduire
Dès mardi, les participants rencontraient avec enthousiasme le chef Louis-François Marcotte. «J’étais vraiment heureux qu’on m’invite comme juge. J’ai adoré évaluer des plats! Je voulais être un juge vrai, juste, sans être trop dur. À mon avis, c’est une bonne chose d’avoir un juge invité chaque semaine, car cela apporte un regard extérieur intéressant. J’ai assumé ce rôle avec un grand plaisir!» Celui qui connaît bien les rouages de la télé pour avoir animé des émissions de cuisine avoue que la machine MasterChef Québec a de quoi impressionner. «C’est un beau plateau, mais aussi un gros plateau, avec des caméras partout! C’est imposant et ça va vite. J’ai tenté de faire fi de toute cette grosse machine pour embarquer dans le jeu! C’est le défi à relever quand on participe à ce genre d’émission. J’ai donc misé sur les humains derrière les participants, ainsi que sur la compétition! J’étais heureux de faire mon tour à cette étape, car les participants étaient plus avancés. Plus tu avances, moins il y a de participants, meilleurs ils sont. Il y a donc de plus grandes attentes!»
Forcer l’admiration
«Le défi de cette semaine était de cuisiner un plat de pub gastronomique accompagné d’une bière de la brasserie Archibald, nous rappelle Louis-François. Un tiers des participants cuisinait des tacos; un autre tiers, un tartare; et un autre tiers préparait des burgers. Même si c’est de la nourriture de pub, il fallait maîtriser la cuisson, les saveurs et la présentation. C’est une nourriture qui est très proche de ce qu’on cuisine au Québec dans nos restaurants. Ça vient chercher beaucoup de monde!» Pour ajouter au défi, le hasard a voulu que certains disposent de 40 minutes, d’autres de 50 minutes, alors que les chanceux disposaient de 60 minutes pour cuisiner. «La pression du temps et de l’exécution a apporté un stress palpable en studio. Les participants étaient envahis par la nervosité. J’ai trouvé ça beau à voir!» C’est Sandra qui a gagné ce défi avec ses tacos à la morue en croûte d’épices, salsa fruitée et crème d’avocat à la coriandre.
Ce fut aussi un plaisir pour le chef cuisinier invité de regarder les participants travailler. «Certains étaient vraiment en contrôle. Mais ce n’est pas parce que ton poste de travail est propre, que tu es à ton affaire et que tu as pris de l’avance que tu vas gagner. Il faut que ça goûte quelque chose! C’est ce qu’il y a dans l’assiette à la fin qui veut dire quelque chose!» Louis-François n’a jamais participé à un concours culinaire et entretient un grand respect pour ceux qui se lancent dans une telle aventure. «J’ai trouvé ça excitant de voir des individus aussi passionnés. Ils ne sont pas juste là pour briller et faire de la télé. S’engager dans un show comme celui-là, c’est plusieurs semaines d’investissement. Ils ont chaud, ils sont stressés et fatigués. J’ai beaucoup de bienveillance envers eux! En tout cas, si l’an prochain un des gars ne veut plus animer cette émission, je suis prêt à prendre le relais. Je suis sorti emballé de cette expérience!»
Suivez la compétition culinaire du lundi au jeudi à 19 h 30, à TVA. Les émissions sont offertes sur TVA+ en rattrapage.