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Culture

Louis-David Morasse juge que son rôle dans «Alertes» est le plus grand défi de sa carrière

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2024-10-12T10:00:00Z
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Sa carrière a décollé grâce à un personnage qui, au départ, devait n’être qu’épisodique dans 4 et demi...aujourd’hui, il considère son rôle dans Alertes comme l’un de ses plus grands défis. Louis-David Morasse est de ces comédiens qui n’ont besoin que d’un court laps de temps pour s’imposer et marquer le petit écran.

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Il joue un personnage au coeur d’une intrigue qui nous captive, en ce moment, et qui arrive à son dénouement dans Alertes. L’escouade Cerbère enquête sur la mort d’une danseuse de 18 ans étudiante en ballet, Jeanne Bélanger (Ève Dupuis), et Louis- David Morasse incarne le père de cette dernière, Laurent Bélanger. Il a dit oui à ce rôle épisodique grâce à l’un des réalisateurs de la série. «J’avais auditionné l’an dernier pour un autre rôle dans Alertes et ça a vraiment cliqué en audition avec ce réalisateur. Il m’a rappelé quelque temps après et il m’a dit: “Je pourrais bien t’offrir ce rôle-là, mais il y en a un autre dont je suis en train de lire les scènes pour l’année prochaine et il est pas mal plus touffu et complexe. Je te verrais bien là-dedans! Es-tu prêt à prendre le risque d’attendre avec moi et d’aller auditionner plus tard?” J’ai accepté. Je n’avais rien à perdre.» Louis-David ne regrette pas d’avoir attendu. «C’est un des rôles les plus exigeants — sinon “le” plus exigeant — que j’ai eu à jouer dans ma carrière!»

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Émotif 

Ce défi a été d’autant plus difficile pour lui qu’il aime transmettre des émotions dans la retenue plutôt qu’en pleurant. «Depuis l’école de théâtre, je suis partisan de ça. J’aime mieux que ce soit le spectateur qui braille, pas l’acteur. J’aime mieux susciter l’émotion. Parce que c’est facile d’être complaisant quand on braille. Et des fois, quand l’acteur pleure trop, ça laisse le spectateur indifférent. Mais dans ce casci, je n’avais pas le choix, c’était écrit de même. Sa fille disparaît, sa fille meurt, sa fille s’est peut-être suicidée... C’est tout le temps à fleur de peau. Le défi était de nuancer les 50 degrés de braillage.» Pour mieux faire surgir l’émotion, Louis- David a puisé dans sa propre vie. «J’ai une fille du même âge que Jeanne, alors je n’avais pas à aller chercher trop loin de moi.»

Un sage conseil

Contrairement à bien d’autres comédiens qui n’aiment pas se voir à l’écran, lui, il se regarde. «J’ai eu une formation avec le réalisateur André Melançon et il disait: “Regardez tout ce que vous faites! Même la mauvaise pub de déodorant. À un moment donné, vous allez passer au-delà du fait que vous ne vous trouvez pas beau et vous allez voir votre instrument... Vous allez vous voir avec ce que vous pensiez jouer à l’intérieur... Et si vous pensiez jouer bleu et que ça sort vert, vous avez de l’ajustement à faire.” Donc, dans mes 28 ans de métier, j’ai regardé tout ce que j’ai fait... Et je dirais que ça a culminé sur Alertes!», se plaît-il à constater en visionnant le fruit de son travail pendant la diffusion de la série.

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Renaud de 4 et demi... a changé sa vie

Il faut croire que les personnages épisodiques lui portent chance: celui qui a lancé sa carrière, Renaud dans 4 et demi..., était prévu pour quelques scènes seulement! «Je devais faire deux scènes pour deux épisodes, se souvient- il. Et quand les auteurs, Pierre Poirier et Sylvie Lussier, ont vu ce que j’ai fait, ils m’ont écrit ce rôle-là pendant des années! Et je les ai retrouvés avec L’auberge du chien noir puis ça a continué...»

Une nouvelle série 

Il est omniprésent au petit écran. En ce moment, on le voit dans STAT. Il est aussi dans la nouvelle saison de Lac-Noir, qui arrive bientôt à ADDIK. Et Louis-David s’apprête à tourner sous peu dans Le dernier des monstres, une série policière du même auteur que Karl & Max destinée à illico+ (Club illico) en 2025. «Je fais encore une fois quelque chose de totalement différent de mes autres rôles: le PDG d’une firme d’avocats, très riche et très imbu de lui-même.»

Dans le C.A de l'UDA 

Depuis neuf mois, il siège au conseil d’administration de l’Union des artistes. «Alors de temps en temps, je ne me gêne pas pour militer un petit peu plus», explique-t-il. Récemment, il a partagé sur sa page Facebook une publication en lien avec la fermeture de la salle de spectacles La Tulipe, à Montréal. «Je me dis que si ma visibilité peut servir à attirer l’attention de façon intelligente, je vais l’utiliser.»

Ne manquez surtout pas Alertes et le dénouement de l’intrigue mettant en vedette Louis-David Morasse lundi à 21 h, à TVA.

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