Lou-Pascal Tremblay a refusé des rôles cet été pour se concentrer sur STAT
Daniel Daignault
Les téléspectateurs retrouveront très bientôt Lou-Pascal Tremblay dans le rôle de Jacob dans STAT, un personnage qu’il adore jouer et qui l’a amené, cet été, à refaire le plein d’énergie pour se préparer à la nouvelle saison de tournages.
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Comment s’est passé le retour au travail?
C’est comme rembarquer dans ses baskets! J’avais des appréhensions, alors cet été je n’ai rien fait. C’est comme si je me mettais dans l’état d’esprit de recommencer, parce que ça demande tellement de préparation et d’énergie que j’avais peur de ne pas être à la hauteur. Je ne voulais pas décrocher ni faire le party. J’ai refusé des rôles cet été parce que je ne voulais pas disperser mon énergie ailleurs. Je voulais arriver ici en forme parce que la fin de la saison 1 gravitait autour de mon personnage. J’ai fait un sacré quatre semaines de tournage déjà, je suis assez content des performances. J’ai hâte que les gens voient ça. C’est un défi de tous les instants. Une quotidienne médicale reste la chose la plus difficile qu’un acteur puisse avoir à faire.
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Le punch de la dernière émission au printemps a surpris les téléspectateurs. Vous en a-t-on beaucoup parlé?
Oui, c’est sûr que les gens ont des «peut-être» et des «pourquoi» en tête. Tout ce que je peux dire, c’est qu’à l’épisode 1, scène 1 de la saison 2, les gens ne vont jamais, mais jamais s’attendre à ça! Même moi, il a fallu que je le relise deux fois le texte parce que je me demandais si c’était vraiment ça que j’étais en train de lire... C’est vraiment une curve ball!
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Votre personnage, ainsi que ceux de Suzanne Clément et d’autres comédiens, a plusieurs couleurs. Cela vous donne beaucoup de choses à jouer?
Complètement. Ces personnages ne sont pas unidirectionnels, ils ont tous un passé, des ambitions, des failles. C’est dur de comprendre comment Marie-Andrée Labbé (l’auteure) peut faire avec tous ces personnages, créer tout ça en seulement un an. J’ai un respect infini. Elle nous dit qu’elle est aussi inspirée par notre jeu. On arrive avec des propositions, ça lui ouvre une porte. Ce n’est pas comme faire un film où on reçoit les 90 pages de texte avant le tournage. Nous, on est en constante évolution et c’est challengeant. C’est super cool. J’en ai fait des plateaux dans ma vie, et là, je n’ai jamais eu une gang tissée aussi serré. Il y a juste de l’entraide. Je me réveille à 4 h et j’ai le sourire parce que je suis content d’aller au studio.
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Avez-vous l’impression, même si vous avez fait beaucoup de choses avant STAT, que des gens vous découvrent ou vous redécouvrent?
Oui, j’ai fait beaucoup d’émissions jeunesse et des shows de transition dans le monde des adultes, comme dans L’Échappée. J’étais beaucoup connu des jeunes et aussi des adultes par des films comme Aurélie Laflamme. Mais là, avec une quotidienne populaire, c’est sûr que ça fait voir ta face pas mal! Ça aussi, c’est motivant, parce qu’on sent qu’on fait ça pour du monde.
La saison 2 de STAT sera diffusée du lundi au jeudi 19 h, à Radio-Canada, dès le 11 septembre.