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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

L’organisatrice du «convoi de la liberté», Tamara Lich, sera libérée sous caution

Joël Lemay / Agence QMI
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Agence QMI

2022-07-26T23:39:21Z
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L'organisatrice du convoi de la liberté, Tamara Lich, sera à nouveau libérée sous caution après avoir été détenue plus tôt en juillet pour avoir prétendument violé ses conditions de mise en liberté sous caution. 

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Faisant face à plusieurs chefs d’accusation, Mme Lich, qui était sous libération conditionnelle dans l’attente de son procès, avait rencontré un coaccusé et autre figure de proue du mouvement antivaccin, Tom Marazzo, lors d’un gala de la Justice Center for Constitutional Freedoms le 16 juin, même si cela lui était strictement interdit.

À la suite de cet événement, un mandat d'arrêt pancanadien a été lancé et Mme Lich fut arrêtée le 27 juin dernier dans sa ville de Medicine Hat, en Alberta, pour avoir brisé ses conditions de libération. Elle se trouve derrière les barreaux depuis cette date.

Le camp de Mme Lich a avancé devant la Cour de justice de l’Ontario à Ottawa, le 8 juillet, que son interaction avec M. Marazzo était légitime, car leurs avocats respectifs étaient sur les lieux cette soirée-là et que les échanges furent brefs.

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L’argument n’a pas suffi à convaincre le juge Paul Harris.

«Votre détention est nécessaire afin de maintenir la confiance dans l’administration de la justice», a-t-il tranché.

Le procureur au dossier s’est servi d’une photo et d’une vidéo captées pendant le gala pour arguer que Tamara Lich n'avait pas respecté ses conditions de libération.

Mme Lich avait été libérée de prison en mars, quelques semaines après son arrestation. Elle est notamment accusée de méfait et d’avoir porté entrave au travail de la police, en plus d’avoir encouragé d’autres personnes à faire de même.

Le juge Harris a ajouté à cette liste une accusation pour avoir violé les règles de sa libération.

Au tribunal lundi, l'avocat de Mme Lich, Lawrence Greenspon, a soutenu que les deux organisateurs n'avaient rien fait de plus que de se serrer la main et de poser pour une photo ensemble lors du gala organisé par le Justice Center for Constitutional Freedoms, où elle a reçu un «Freedom Award» pour son rôle lors des manifestations qui ont occupé le centre-ville d'Ottawa pendant des semaines en février. L'occupation protestait contre les restrictions liées à la COVID-19, y compris les mandats de vaccination sur les lieux de travail et pour les camionneurs.

Le juge de la Cour supérieure de l'Ontario Andrew Goodman a affirmé que l'ordonnance antérieure du 8 juillet pour la détention de Lich était «clairement inappropriée», lui permettant ainsi d'être libérée. Il a l’a avertie de bien respecter les conditions de sa libération sous caution, car il ne s'attend pas à ce qu'elle soit libérée une troisième fois si sa libération sous caution est à nouveau remise en question.

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