L’Océanic échange Tyson Hinds
Alexandre D'Astous
L’Océanic de Rimouski a poursuivi son mouvement de rajeunissement, lundi, en troquant le défenseur de 18 ans Tyson Hinds au Phoenix de Sherbrooke en retour du défenseur de 17 ans Zachary Lessard ainsi que des choix de première ronde en 2023, de deuxième ronde en 2022 et de troisième ronde en 2023.
Le directeur général et entraîneur-chef de l’Océanic, Serge Beausoleil, assure que Hinds, un choix de troisième ronde des Ducks d’Anaheim, n’était pas sur le marché, surtout après le transfert de Jérémie Biakabutuka à Charlottetown au début de la période des transactions.
«J’avais d’abord fermé la porte, mais le Phoenix a été tenace. Tyson était très demandé. Nous avons discuté avec trois ou quatre équipes, mais le Phoenix a déposé une offre difficile à refuser. Zachary Lessard jouait 20 minutes par match à 17 ans. C’est la clé dans cet échange, même si les trois choix nous placent dans une position enviable pour négocier lors des prochaines années», a-t-il commenté.
Une jeune défensive
«Nous avions beaucoup de joueurs nés en 2003 (18 ans). On pense que Tyson ne jouera pas dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) à 20 ans. C’était donc le moment de bouger. En même temps, c’est un vote de confiance envers Frédéric Brunet qui est en train d’éclore et qui est prêt à prendre plus de responsabilités», a précisé Serge Beausoleil, qui note également la progression de Simon Maltais et de Mathis Gauthier, deux autres défenseurs de 18 ans.
La brigade défensive compte donc trois athlètes de 18 ans et trois de 17 ans en Lessard, Mathis Aguilar, acquis de Charlottetown et Charles Côté, sans oublier Luke Coughlin qui s’est hissé dans le top 4 de l’équipe à seulement 16 ans et le vétéran de 20 ans Gabriel Jackson.
À la recherche d’un peu d’attaque
À trois jours de la date limite pour les transactions, jeudi à midi, Serge Beausoleil confirme avoir des discussions avec certaines équipes pour tenter d’améliorer son attaque.
«Nous aimerions marquer un peu plus de buts, en même temps nous n’avons pas le fusil sur la tempe. Nous sommes à l’aise avec le groupe d’attaquants que nous avons. Il n’a pas bougé jusqu’à maintenant. Nous avons des offres sur la table.»
Malgré l’incertitude qui place sur la reprise des activités dans le circuit Courteau, Serge Beausoleil attend ses jours à Rimouski vers le 9 ou le 10 janvier et il espère que sa troupe pourra sauter sur la glace autour du 13 ou du 14 janvier.