Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

LNH: ces gardiens qui ont joué les vilains garnements

Partager

Agence QMI

2023-03-16T14:58:05Z
2023-03-16T22:53:37Z
Partager

Les spectateurs assistant au match de mercredi entre le Wild du Minnesota et les Blues de St. Louis ont failli avoir droit à un combat à poings nus entre Marc-André Fleury et Jordan Binnington, mais même si ceux-ci avaient montré l’étendue de leur arsenal pugilistique, ils resteront à des années-lumière des gardiens les plus punis de l’histoire de la Ligue nationale de hockey (LNH).

L’animosité bien sentie pendant l’affrontement mettant aux prises les deux équipes de la section Centrale et leurs hommes masqués constitue l’occasion idéale de rappeler que seulement six gardiens ont dépassé le total des 300 minutes de punition en carrière. Voici donc ces hommes ayant misé sur leur caractère exécrable et aussi sur une longévité significative pour y arriver.

En vidéo principale: l’animateur de «la Dose», Jean-Philippe Bertrand, revient sur certaines bagarres de gardiens célèbres à l’émission «JiC».

Publicité

1 – Ron Hextall, 569 minutes

Peu de gens seront surpris de savoir que l’actuel directeur général des Penguins de Pittsburgh domine ce classement. Ceux suffisamment âgés pour l’avoir vu à l’œuvre se souviennent notamment de ses démêlés avec Chris Chelios durant la finale de l’Association Prince-de-Galles contre le Canadien de Montréal en 1989, quand il s’était jeté sur sa proie, tout en y allant de grimaces douteuses. D’autres ont encore à la mémoire son combat avec Félix Potvin, des Maple Leafs de Toronto, le 10 novembre 1996.

Ron Hextall a totalisé 89 minutes de punition à sa première saison en 1986-1987. L’année suivante, le porte-couleurs des Flyers de Philadelphie a «fait mieux» avec 104 et à sa troisième campagne, il a établi une nouvelle marque du circuit en écopant de 113 minutes. Le bouillant athlète a dépassé la cinquantaine à deux autres occasions, soit en 1992-1993 avec les Nordiques de Québec et un an plus tard chez les Islanders de New York.

2 – Billy Smith, 475 minutes

Le gardien a mené les Islanders vers leurs quatre coupes Stanley consécutives durant leur période faste de 1980-1983. Celui ayant été réclamé au ballottage en 1972 a connu un long parcours de 679 matchs dans la LNH et les amateurs retiendront, outre ses arrêts-clés, son tempérament explosif. En 1985-1986, il a fini avec 49 minutes au compteur, un sommet personnel.

Publicité

Parmi ses moments forts de combattant, notons son face-à-face musclé avec Lanny McDonald, à l’époque avec les Leafs, le 15 mars 1979. Également, Billy Smith ne se gênait pas pour ennuyer sans retenue les meilleurs, incluant Wayne Gretzky, qu’il a frappé avec son bâton pendant la finale de 1983.

«Je l’ai heurté sur la culotte de son uniforme. Ce n’était qu’un contact. Demain, je sortirai pour aller lui acheter une nouvelle paire, car s’il dit qu’il a eu mal, il en aura besoin», a déclaré Smith à l’égard de la «Merveille» après une rencontre de la série.

3 – Tom Barrasso, 437 minutes

L’Américain était fidèle à lui-même sur la glace, c’est-à-dire de commerce peu agréable. Il n’avait pas les journalistes en odeur de sainteté, les traitant avec peu de considération. Et envers ses adversaires, la relation était aussi glaciale. Hormis les trois premières années d’Hextall, Tom Barrasso est l’auteur de la saison la plus occupée pour un gardien en termes de minutes de pénalité; il en a accumulé 70 en 1988-1989 avec les Sabres de Buffalo et les Penguins de Pittsburgh.

L’une des altercations de gardiens des années 1990 les plus intrigantes a impliqué deux des gardiens les plus prolifiques aux États-Unis : Barrasso et John Vanbiesbrouck. Le premier jouait pour les Penguins quand les siens ont croisé le fer avec les Panthers de la Floride en finale de l’Est 1996. Une mêlée au centre de la patinoire a dégénéré et les deux belligérants ont échangé quelques coups.

Publicité

4 – Ed Belfour, 380 minutes

Voici un autre gardien qui ne craignait pas de faire savoir à l’ennemi son opinion tranchante quand la situation s’envenimait. S’il a eu des entretiens musclés avec son entraîneur-chef Mike Keenan avec les Blackhawks de Chicago quand venait le temps d’un remplacement au beau milieu d’un match, il savait se faire justice. En 1993-1994, il a écopé de 61 minutes, le sixième total le plus élevé.

Quelques amateurs des Sharks de San Jose ont encore en tête la saute d’humeur d’Ed Belfour, qui portait l’uniforme des Stars de Dallas lors des séries 1998. Il s’en est violemment pris à un joueur tentant de lui subtiliser une rondelle immobilisée et lui a asséné de nombreux coups. La suite fut plutôt disgracieuse.

5 – Sean Burke, 310 minutes

L’ancien directeur des gardiens du Canadien avait le physique de l’emploi pour défendre son filet; à 6 pi et 4 po, il se montrait intimidant pour ses rivaux, incluant ceux du Tricolore l’ayant souvent affronté quand il évoluait avec les Whalers de Hartford dans la décennie 1990.

Sean Burke a jeté les gants à quelques reprises, entre autres devant Dominic Roussel, des Flyers, en 1993. Néanmoins, son combat livré le 23 octobre 1989 à Mark LaForest, des Leafs, fut davantage explosif. À ce moment-là avec les Devils du New Jersey, il n’a pas ménagé les efforts au cours d’une mêlée impliquant de nombreux joueurs au vieux Maple Leaf Gardens.

Publicité

6 – John Vanbiesbrouck, 310 minutes

Le compatriote de Barrasso n’a pas été un enfant de chœur sur la glace en dépit de ses 5 pi et 8 po. Avec les Rangers de New York en 1987-1988, il a reçu 46 minutes. Notons aussi la longueur de sa carrière de 882 matchs amorcée en 1981-1982 et conclue 20 ans plus tard.

Le «Beezer» et son vis-à-vis Kelly Hrudey ont symbolisé la rivalité new-yorkaise impliquant les Blueshirts et les Islanders. En février 1985, ils se sont livré un combat assez virulent au cœur d’une altercation monstre au Madison Square Garden.

Quelques combats mémorables

  • Patrick Roy-Chris Osgood (1er avril 1998)
  • Patrick Roy-Mike Vernon (26 mars 1997)
  • Ray Emery-Martin Biron (22 février 2007)
  • Carey Price-Tim Thomas (9 février 2011)

Publicité
Publicité