Livia Martin a eu une réaction allergique pendant Sortez-moi d’ici!
Sabin Desmeules
Elle a été la toute première célébrité de Sortez-moi d'ici! à se prêter au jeu du défi solo. Si Livia Martin n'avait pas l'air paniquée lorsqu'on lui a lancé des bestioles de tout acabit, c'est qu'elle a fait des séances d'hypnose avant l'aventure.
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Elle participait à l’émission pour la Fondation Jeunes en tête, qui tente de prévenir la détresse psychologique chez les 11 à 18 ans. Livia a déjà eu besoin de soutien dans sa vie, car elle souffre d’anxiété. Sortez-moi d’ici! l’a aidée. «J’ai eu à me départir de plein de peurs et à en surmonter certaines, et j’ai compris des choses.»
C’est sur elle qu’incombait la responsabilité de rapporter au camp un repas digne de ce nom lors du premier défi solo. «Il y a un gros stress qui vient avec ça, parce qu'après le quatrième jour, on commence tous à avoir tellement faim! C'était donc très stressant. Ce qui ne l'était pas, c'est que lors du défi, j'avais des lunette qui m'empêchaient de voir les bibittes. Mais quand j'ai regardé ça à l'écran, j'ai crié. Je n'avais aucune idée de la grosseur de ce que j'avais sur moi... ou du moins, j'essayais de ne pas m'en rendre compte!»
RÉACTION ALLERGIQUE
On rappelle que Livia a été menottée dans ce qui s’appelait «l’étoile de l’enfer». On a ensuite déversé sur elle des chaudières d’insectes peu appétissants, de crabes aux pinces libres, de souris... Comment la jeune femme a-t-elle vécu cela? «Je tentais de me dire que ça chatouillait. Mais j’ai fait une réaction allergique aux chenilles. Ma jambe au complet était toute picotée, note-t-elle. Et il y a un crabe qui m’a pincée.»
Or, dans cette situation où plusieurs auraient paniqué, elle semblait zen. Comment gérait-elle le stress? «Je tentais de me convaincre que j’étais correcte. Je me gérais vraiment, vraiment bien. J’avais plus de plaisir que de peur, sauf quand le crabe m’a pincée et quand j’ai dû épeler un mot à l’envers et que je ne savais pas comment. Sinon, mon stress, je le contrôlais bien.» Il faut dire qu’elle s’était préparée à le gérer. «J’ai fait de l’hypnose avant de participer à l’émission, alors j’ai pu utiliser quelques petits trucs. J’avais besoin de faire de l’hypnose pour me calmer et me parler à l’intérieur. Le mental est tellement fort qu’une fois que tu te convaincs de quelque chose, ça prend le dessus et tu es correcte.»
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UN GRAND ENNEMI: LA FAIM
Cela a payé puisqu’elle est revenue au camp avec neuf étoiles sur dix. La joyeuse bande a pu avoir un «festin» ce jour-là, chose rare pendant l’aventure! «J’étais fière de pouvoir offrir quelque chose. On s’est fait une petite table super cute et on a bien mangé. C’était vraiment satisfaisant!» se réjouit-elle encore.
Après coup, elle n’en revient pas d’avoir réussi à surmonter la faim. «Je ne comprends pas comment on a fait! Le riz et les haricots, ça ne remplissait pas notre estomac longtemps.» Mais à son retour au Québec, elle s’est payé la totale. «Je suis allée à l’Auberge Saint-Gabriel avec ma mère et mon agent, et on a eu un boooonnnn dîner!»
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UNE FAMILLE
Au cours de ce périple dans la jungle, Livia a vécu des hauts et des bas émotifs, des deuils de personnes avec qui elle s’était liée et qui ont quitté l’aventure avant elle. «Il y a plusieurs facteurs qui font que les émotions fluctuent. Tu es tellement fatiguée et tellement déphasée que tu ne te rends pas nécessairement compte de tout et tu es un peu en mode survie. Tu n’es donc pas très concentrée sur tes émotions. Mais c’est après que ça remonte et que tu te dis: “Ah mon Dieu, je m’ennuie de cette personne-là pour plein de raisons!”» Car oui, en peu de temps, la jeune femme a tissé des liens forts avec ses «compagnons d’armes». «On était une famille et on avait tous des titres différents l’un pour l’autre. Par exemple, Nathalie, pour moi, c’était à la fois un peu ma mère, ma tante et ma chum.»
En quoi la Livia qui est entrée dans l’aventure et celle qui en est sortie sont-elles différentes? «En tellement de choses! Je suis beaucoup plus calme. J’ai compris des trucs sur moi et sur la vie. Et j’ai réalisé que l’humain s’adapte tellement facilement aux situations.»
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