L’islamisme frappe la France, encore une fois. Il la frappera encore, malheureusement
Mathieu Bock-Côté
Vendredi 13 octobre 2023, la France a eu la pénible impression de voir l’histoire se répéter.
Un islamiste tchétchène, déjà identifié par les services de sécurité, s’est présenté dans une école et a égorgé un professeur, répondant ainsi à l’appel de l’ancien chef du Hamas, qui avait lancé un appel à la «colère» pour cette journée.
Je parle d’un affreux sentiment de déjà-vu, car il y a trois ans à quelques jours près, Samuel Paty, un enseignant, était décapité par un islamiste tchétchène.
Tchétchène
Depuis plusieurs semaines, les autorités annonçaient d’ailleurs que l’islamisme risquait de frapper à nouveau France. Elles redoutaient des commandos organisés.
À ce qu’on en comprend, le terroriste du jour est ce qu’on appelle un radicalisé, un «loup solitaire» excité par le contexte actuel.
Il vaut la peine d’ajouter qu’il y a quelques années, les autorités voulaient expulser sa famille de France – elle y était sans en avoir le droit.
Mais les associations prétendant servir les «droits de l’homme» avaient milité pour qu’elle y reste. Elles sont parvenues à leurs fins. Et aujourd’hui, un professeur a perdu la vie parce que cette famille est restée sur le territoire national.
On me dira que je fais un raccourci. Je répondrai qu’il est temps de parler sans faire semblant de ne pas voir ce que nous voyons.
- Écoutez la rencontre Mathieu Bock-Côté et Richard Martineau diffusée chaque jour en direct 10 h 30 via QUB radio :
Dans plusieurs quartiers, en France, l’islamisme fait la loi, et représente la norme identitaire. Il n’est pas toujours violent, mais il rejette toujours le pays qui lui a permis de prendre forme dans ses frontières.
Lâcheté
Les Français le savent, il y aura d’autres attentats. Ils savent aussi qu’une guerre de civilisation se mène sur leur territoire.
Ils savent hélas qu’une partie de leurs élites, par lâcheté, fait tout pour n’en rien savoir.
Ce n’est pas un détail sans importance.
