L’intelligence artificielle au service du Tricolore
Agence QMI
Le match de mercredi soir contre les Maple Leafs de Toronto ne sera pas seulement le premier de la saison pour le Canadien, ce sera également la première fois que les nouvelles bandes publicitaires de la Ligue nationale de hockey (LNH) seront mises en service à Montréal.
«Lorsque vous serez au Centre Bell, vous ne verrez aucune différence. Les bandes, physiquement dans l’amphithéâtre, sont les mêmes. La technologie s’opère en collaboration avec les diffuseurs, dont TVA Sports, en ce qui a trait à ce soir [mercredi]», a expliqué en entrevue à QUB radio le vice-président senior des ventes corporatives chez le Canadien, Hubert Richard.
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Ainsi, ces nouvelles publicités seront visibles 80 % du temps, lorsque la caméra en hauteur filmera la glace. La technologie ne permet toutefois pas encore d’afficher les commanditaires différents avec la caméra dans le filet ou les caméras à l’épaule près du but, ce qui constitue le 20 % restant.
Plus de visibilité
Il y a maintenant cinq ans que ce système est dans les plans de la LNH. Il faudra d’abord l’apprivoiser, mais les possibilités sont extrêmement prometteuses selon M. Richard. Plutôt que des publicités fixes changées chaque période, la LNH aura l’occasion de cibler un marché en particulier.
«Par exemple, si on joue contre les Rangers de New York, eux sur leur télé locale, auront des annonceurs de New York», a indiqué M. Richard.
Ça permettra également aux annonceurs du Tricolore, surtout des compagnies québécoises, d’être sur les bandes pendant 30 matchs supplémentaires, lorsque l’équipe jouera à l’étranger.
Dans l’organisation du CH, on parle de 30 % de visibilité supplémentaire. Cela force la mise en place d’un nouveau système de vente basé non plus sur l’espace, mais bien sur le temps.
«Le focus, à court terme, c’est plus une transition. C’est d’offrir à nos partenaires, qui sont davantage à long terme, des solutions innovantes, a expliqué l’expert du Canadien. Au lieu d’avoir 24 annonceurs statiques sur la bande comme vous voyez depuis des années, on va pouvoir y aller avec trois ou quatre annonceurs qui ont de quatre à huit fois plus d’espace, mais pour une période de temps en rotation.»
Bref, il s’agit d’une véritable révolution dans le monde de la publicité sportive, mais il ne faut pas s’attendre à ce que tout fonctionne parfaitement dès le début, a toutefois indiqué M. Richard.