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L'article provient de TVA Sports
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L’inspiration de Logan Cooley

COURTOISIE JON EDWARDS
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Agence QMI

2022-06-06T17:47:27Z
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Le pivot américain Logan Cooley est pressenti pour être l’un des trois premiers hockeyeurs sélectionnés au prochain repêchage de la Ligue nationale (LNH) et s’il est rendu aussi loin, c’est un peu en partie grâce à son frère Eric.

Ce dernier, six ans plus vieux que son frangin, a subi une blessure très sérieuse à l’âge de 16 ans. Durant un match au Michigan, un adversaire l’a fait trébucher au moment où il se dirigeait en échappée et a chuté en même temps qu’un arrêt du gardien. Le patin du portier a littéralement coupé le mollet droit d’Eric Cooley, déchirant le muscle et à peu près tout qui le reliait à la rotule du genou. La lame est passée à un pouce de toucher une artère. 

La suite n’a pas été de tout repos pour l’aîné d’une fratrie de trois enfants : quelques dizaines de points de suture, à l’intérieur du corps et sur la peau, une remise en forme et du temps supplémentaire pour retrouver la force nécessaire au bas du corps, sans compter des traitements douloureux pour favoriser la guérison. Toutefois, la persévérance d’Eric Cooley lui a permis de déjouer les prévisions. Même s’il devait suivre une rééducation d’au moins six mois, il a seulement eu besoin de deux mois pour renouer avec l’action. Mais encore fallait-il revenir au niveau d’antan, ce qui lui a pris une saison.

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Ainsi, le patineur au style agressif a pu connaître une belle carrière avec l’université Niagara de 2017 à 2021, puis avec Ohio State lors de la dernière campagne. Il aura maintenant l’opportunité de jouer dans la Ligue américaine la saison prochaine.

«Je me souviens seulement que je pensais toujours, après avoir su que j’allais être correct. Je me demandais si j’allais encore jouer un jour. Mes rêves d’évoluer dans le hockey collégial et professionnel étaient-ils ruinés?», a affirmé au quotidien «The Buffalo News» l’athlète de 24 ans.

«En le voyant progresser dans sa carrière jusqu’ici, je peux dire que ça n’a pas été facile du tout pour lui, a quant à lui déclaré Logan au même journal en marge du Combine de la LNH tenu dans les derniers jours. Il a toujours eu à se battre contre plusieurs trucs... juste sa manière de vaincre l’adversité est quelque chose dont je peux m’inspirer. Je peux tout prendre de lui. C’est un gars et un joueur spécial.»

Du talent à revendre 

Les compliments sont ici réciproques, car Eric n’a que du bien à dire de son frère le plus jeune. Il faut rappeler que la famille issue de Pittsburgh baigne dans le hockey depuis longtemps. Oncle et voisin des trois frères, John Mooney a mis en place tout proche de la maison une patinoire comprenant des rampes en bois et un système de réfrigération pour garder froide la température de la glace.

Aussi, Logan n’avait pas encore 2 ans lorsqu’il a chaussé les patins pour la première fois et il ne voulait jamais quitter l’endroit, mais il semblait peu intéressé par les cours pour s’améliorer au hockey, au grand dam de ses parents. Reste que le talent est inné chez lui.

«Les gens pouvaient dire que ce gars-là n’est pas bon, sauf qu’une fois sur la glace, ils voyaient son immense talent, a souligné Eric. Je ne me rappelle pas de l’avoir vu incapable de jouer. C’est amusant, car après chaque leçon sur la patinoire, vous alliez assister au match et il n’était pas inusité de s’attendre à le voir marquer au moins 3-4 buts.»

«Moi et mon frère [Riley] blaguons en nous disant de ne pas nous souvenir une seule fois où il n’était pas dominant. Le voir rendu là n’est pas une surprise après toutes les innombrables heures qu’il a consacrées à cela. Il vit pour le hockey, c’est tout ce qu’il connaît.»

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