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Débat jeunesse: l’inclusion au cœur du discours des candidats à la mairie de Montréal

La cheffe de Projet Montréal et mairesse sortante, Valérie Plante
La cheffe de Projet Montréal et mairesse sortante, Valérie Plante Joël Lemay / Agence QMI
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Photo portrait de Gabriel  Ouimet

Gabriel Ouimet

2021-10-13T02:19:38Z
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Reconnaissance du racisme systémique, représentativité des jeunes et de la diversité au sein des institutions, accessibilité universelle aux services de la Ville: le thème de l’inclusion a été au cœur du débat entre les candidats à la mairie de Montréal dédié aux préoccupations de la jeunesse qui se tenait mardi soir. 

Rappelant d’entrée de jeu qu’à peine un jeune sur quatre de 18 à 35 ans a voté aux élections municipales de 2017, les représentants des six organisations jeunesse derrière l’événement, qui se déroulait au campus MIL de l’Université de Montréal, ont joint leur force pour permettre aux jeunes montréalais de questionner les candidats qui aspirent à gouverner la métropole.

Joël Lemay / Agence QMI
Joël Lemay / Agence QMI

Les candidats sur l'inclusion   

S’exprimant en deuxième, tout juste après Gilbert Thibodeau du parti Action Montréal, qui a martelé que tout un chacun devait pouvoir se «sentir Montréalais», Denis Coderre a soutenu que l’inclusion passait d’abord et avant tout par le «vivre ensemble».

Le chef d’Ensemble Montréal, Denis Coderre
Le chef d’Ensemble Montréal, Denis Coderre Joël Lemay / Agence QMI

Le chef d’Ensemble Montréal a également rappelé qu’en plus de sécuriser la Ville, doter les policiers du SPVM de caméras corporelles pourrait servir à combattre de racisme et le profilage.

Valérie Plante a pour sa part mentionné l’importance d’inclure les Premières Nations dans le processus de réconciliation et de rapprochement entre les communautés. Elle a donné l’exemple du changement de nom de la rue Atateken, anciennement Amherst, qui a été choisi par des représentants autochtones.

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Le chef de Mouvement Montréal, Balarama Holness
Le chef de Mouvement Montréal, Balarama Holness Photo Agence QMI, Joël Lemay

Balarama Holness, chef du parti Mouvement Montréal, a quant à lui soutenu que son parti n’instrumentalisait pas les candidats issus de la diversité — ce qu’il avait reproché à son ancien parti, Projet Montréal, après les dernières élections — et que sa formation était «100% diversité».

Les candidats sur le logement   

Tous les candidats s’entendent sur l’importance du logement social et abordable sur l’île. L’ancien maire Coderre s’est engagé à construire 50 000 logements sociaux d’ici quatre ans, avec comme objectif d’y inclure 2000 logements étudiants.

La mairesse sortante, Valérie Plante, a promis d’agir contre les propriétaires qui font des «flips» immobiliers et de se battre pour le droit de préemption, une manière efficace, selon elle, de mettre la main sur des terrains pour y installer du logement abordable.

Elle a aussi promis la construction de 60 000 logements abordables en dix ans, qui comprendraient 5000 logements pour les étudiants, notamment aux abords des lieux d’enseignement.

Le chef du parti Action Montréal, Gilbert Thibodeau
Le chef du parti Action Montréal, Gilbert Thibodeau Joël Lemay / Agence QMI

Les candidats sur l'environnement   

Les partis s’entendent sur l’importance de faire de l’environnement une priorité pour les prochaines années, notamment en atteignant la carboneutralité le plus rapidement possible. Pour y arriver, les chefs ont évoqué le transport collectif et actif, l’électrification du parc automobile ainsi que la multiplication des espaces verts comme principales stratégies.

Valérie Plante, qui mise sur du «transport collectif et actif», a rappelé sa promesse de réduire de moitié les titres de transport en commun pour les étudiants de moins de 17 ans. 

Denis Coderre a pour sa part cité à cet effet la prolongation de la ligne bleue du métro comme une priorité, alors que Balarama Holness a évoqué l'idée de rendre le transport collectif gratuit pour toute la population d’ici 10 ans. 

Le chef de Mouvement Montréal a finalement insisté sur l'importance de verdir tous les quartiers de la ville, y compris les plus défavorisés. Les résidants de ces quartiers ont souffert du manque d’espaces au cours des derniers mois de pandémie, a-t-il souligné. 

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