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L'article provient de TVA Sports
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LHJMQ: Gilles Courteau n’entend pas démissionner

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Agence QMI

2023-03-03T14:46:43Z
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Le commissaire de la Ligue hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), Gilles Courteau, demeurera en poste jusqu’à la fin prévue de son mandat, a-t-il assuré vendredi matin, malgré le scepticisme exprimé à son égard par certaines personnalités politiques.

Le grand patron du circuit a livré une entrevue d’une quinzaine de minutes à l’animateur Paul Arcand, de la chaîne 98,5, afin de revenir sur le cas des initiations dégradantes dans le hockey junior. À la fin de l’entretien, celui ayant confirmé sa retraite le 16 décembre a été sans équivoque sur ses intentions : il veut rester aux commandes d’ici l’arrivée du nouveau commissaire, idéalement vers le 1er juin, et ensuite épauler celui-ci jusqu’au printemps de l’année prochaine.

«Absolument pas, a-t-il répondu quant à l’idée d’un départ prématuré. Ça fait 47 ans que je suis dans la LHJMQ. J’ai donné ma vie à cette ligue-là. J’ai collaboré bien humblement à la faire progresser, je me suis assuré de prendre soin de nos 400 joueurs par année, que je considère comme mes propres enfants, et de nos entraîneurs, que je considère comme des grands frères. L’évolution qu’on a faite dans la LHJMQ, aujourd’hui, en 2023, j’en suis extrêmement fier et j’entends demeurer en poste jusqu’au 31 mai 2024. Je peux vous assurer qu’on continuera d’améliorer notre ligue en mettant des politiques, des programmes, en place.»

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«Je veux travailler au bénéfice de nos joueurs afin qu’ils puissent se développer dans un environnement sain et sécuritaire, puis faire en sorte d’éliminer le code du silence pouvant encore malheureusement exister dans le vestiaire. Et je veux laisser à mon successeur une maison solide et propre. Il va y entrer et pourra opérer en amenant ses idées pour faire progresser notre ligue comme je l’ai fait pendant toutes ces années», a-t-il ajouté au micro de Paul Arcand.

Prêt à faire face à la musique

À propos des initiations scabreuses survenues dans le hockey junior canadien, Courteau s’est dit disposé à présenter ses arguments si c’est requis de le faire. D’ailleurs, la ministre responsable des Sports, Isabelle Charest, croit qu’il devrait revenir en commission parlementaire afin de répondre à davantage de questions.

Le commissaire s’est défendu à nouveau en plaidant l’ignorance relativement à un affidavit d’un ancien joueur, Stephen Quirk, qui a abordé des événements survenus durant son passage chez les Alpines et les Wildcats de Moncton entre 1995 et 1998.

«Je n’ai jamais eu de plainte de nature quelconque sur une initiation inappropriée. Le premier intervenant, c’est le club. Il a la responsabilité de s’assurer qu’il n’y en ait pas; elles sont interdites depuis 2003. Pour les années 1980 et 1990, il devait s’organiser pour que les initiations soient appropriées», a-t-il affirmé.

«Non, je n’étais pas au courant, car je n’ai pas pris connaissance de l’affidavit, ce que j’aurais dû faire. Parce que nous étions en préparation du dossier du recours collectif, afin de présenter des arguments montrant que ce recours ne pouvait être intenté de la manière présentée par la partie demanderesse, a-t-il renchéri. On ne veut pas obliger les 64 entités qui font partie de la LCH d’être responsables de payer pour quelque chose survenu dans une équipe X de la Ligue de l’Ontario ou dans l’équipe Y de la Ligue de l’Ouest ou celle de la LHJMQ.»

Aussi, Courteau dit avoir assisté récemment à des rencontres d’anciens joueurs. Ceux-ci disent n’avoir jamais eu connaissance de quelque chose de semblable était arrivé. «C’était plus se faire couper les cheveux, transporter les sacs des vétérans. Les recrues amenaient l’équipement des soigneurs dans l’autobus», a-t-il dit.

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