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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

L’exemple de Samuel Montembeault

Samuel Montembeault lors d’un entraînement d’Équipe Canada au Centre Bell, le 11 février
Samuel Montembeault lors d’un entraînement d’Équipe Canada au Centre Bell, le 11 février Photo Martin Chevalier
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Mylène Richard

9 avril à 19h45
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Ève Gascon pourrait prendre exemple sur Samuel Montembeault, qui est sorti plus fort que jamais de la Confrontation des 4 nations, sans même avoir disputé une seule minute.

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«Dans les pratiques, j’avais des joueurs d’élite qui venaient tirer sur moi un après l’autre», avait raconté le gardien du Canadien au collègue Dave Lévesque.

Montembeault avait des Connor McDavid, Nathan MacKinnon, Sidney Crosby et Cale Makar, tandis que Gascon aura des Marie-Philip Poulin, Laura Stacey, Sarah Nurse et Claire Thompson.

«Juste d’être avec ces filles-là, de voir comment elles se préparent, ce qu’elles font avant et après les pratiques, comment elles sont des pros, ce sera spécial», a affirmé Gascon, à sa sortie d’un entraînement à l’Université Minnesota-Duluth, en compagnie de deux coéquipières, la Suédoise Ida Karlsson et l’Allemande Nina Jobst-Smith, également présentes au Mondial de hockey féminin en Tchéquie.

La gardienne Ève Gascon évolue pour les Bulldogs de l'Université de Minnesota-Duluth
La gardienne Ève Gascon évolue pour les Bulldogs de l'Université de Minnesota-Duluth Photo forunie par Lucas Mehelich, Mehelich Media

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Des propos que sa nouvelle coéquipière Ann-Renée Desbiens corrobore.

«C’est le fun d’apprendre avec les meilleures joueuses, pas seulement du Canada, mais du monde. C’est un événement avec énormément de pression, mais aussi avec des gens qui ont de l’expérience et il faut en profiter. On veut apprendre, mais aussi compétitionner. Tu ne vas pas là pour être la troisième gardienne, tu y vas pour garder des matchs et pousser les autres gardiennes», a mentionné Desbiens, disant de sa dauphine qu’elle est «très athlétique» et «[qu’elle] n’est jamais battue».

Ève Gascon a porté l'uniforme des Olympiques de Gatineau, dans la LHJMQ, lors de la saison 2021-2022.
Ève Gascon a porté l'uniforme des Olympiques de Gatineau, dans la LHJMQ, lors de la saison 2021-2022. Photo fournie par la LHJMQ

Vers les Jeux olympiques

Selon la légendaire Kim St-Pierre, le «timing» est excellent pour Gascon. À 10 mois des Jeux olympiques de Milan et Cortina d’Ampezzo, en Italie, son premier tournoi avec la formation senior nationale arrive à point.

«Elle a travaillé super fort pour se rendre là. Elle a fait face à beaucoup d’adversité avec les garçons», a soutenu la membre du Temple de la renommée du hockey, faisant notamment allusion à son passage dans la Ligue de développement M18 AAA et la LHJMQ.

Gascon devrait être en compétition avec Desbiens, Emerance Maschmeyer, Kristen Campbell et Corinne Schroeder, toutes des hockeyeuses professionnelles, pour les JO.

«Les Jeux de 2026 étaient mon objectif. Mais plus le temps avançait, plus je pensais à ceux de 2030. Toutefois, avec [le Mondial], je crois un peu plus à mon rêve. [...] Avec la bonne saison que j’ai connue, l’expérience acquise et le fait d’avoir fait la différence dans plusieurs matchs, ç’a peut-être fait changer des choses», a analysé l’athlète de 5 pi et 7 po.

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