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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

Leur reste-t-il de l’essence dans le réservoir?

Les Capitals méritaient la victoire

Getty Images via AFP
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Photo portrait de Marc de Foy

Marc de Foy

2025-04-28T02:30:00Z
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Le Canadien n’est pas mort. La question est de savoir s’il lui reste encore assez de ressources et d’essence dans le réservoir pour forcer les Capitals à revenir au Centre Bell pour un sixième match, qui aurait lieu vendredi.

Les deux équipes se sont livré un autre duel sans merci dans le quatrième match de leur série. Il s’est donné moins de mises en échec que dans la troisième rencontre, mais elles étaient appliquées pour la plupart avec une force à faire tomber un cheval.

La mise en échec portée par Tom Wilson à l’endroit d’Alexandre Carrier lors de la séquence qui a mené au deuxième but des Capitals, en troisième période, n’a pas fait que sortir le valeureux défenseur du match.

C’est toute l’équipe du Canadien qui a été ébranlée. À partir de ce moment, les hommes de Martin St-Louis ont joué avec moins de conviction.

Début difficile

Et les arbitres dans tout ça? direz-vous.

Ils ont été égaux à eux-mêmes, c’est-à-dire plus permissifs comme toujours dans les séries. Mais ce n’est pas ce qui a causé la défaite du Canadien.

En toute honnêteté, les Capitals méritaient la victoire. Sans être mauvais, le Tricolore a offert une performance en demi-teinte lors de la première moitié de la rencontre.

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L’intensité n’était pas au rendez-vous.

L’étincelle est venue alors que les unités spéciales du Tricolore chargées d’écouler les infériorités numériques ont tenu en échec l’attaque massive des Capitals pendant trois minutes 17 secondes peu avant le milieu du deuxième engagement.

Au cours de cette séquence, le Canadien s’est même défendu à court de deux hommes durant 44 secondes, sans que les Capitals ne marquent. Un but des visiteurs leur aurait procuré une avance de 2 à 0 et la soirée aurait pu prendre fin dès lors.

Les efforts des spécialistes du Tricolore en désavantage numérique, particulièrement de la part de Mike Matheson qui a passé plus de huit minutes sur la glace dans ces circonstances, ainsi que de David Savard et Jake Evans qui ont joué plus de six minutes, ont été salués par une foule en délire.

Les jeunes ont ensuite pris la situation en main. Lane Hutson et Ivan Demidov, avec deux mentions d’aide chacun, Juraj Slafkovski et Cole Caufield, auteurs des deux buts des leurs – tous deux en supériorité numérique- ont semé la frénésie dans la foule.

Mais ce n’est pas avec seulement quatre tirs dans une période et un total de neuf après 40 minutes de jeu qu’une équipe peut espérer s’en sortir.

Retour sur terre

La réalité a rattrapé la troupe montréalaise en troisième période avec le résultat qu’elle se retrouve acculée au mur.

Malgré leur but, Caufield et Slafkovsky ont terminé le match avec des différentiels de moins quatre et moins trois respectivement. Brendan Gallagher était aussi sur la patinoire pour quatre buts des Capitals. Nick Suzuki, Kaiden Guhle et Hutson ont conclu le match avec des fiches de moins trois.

On ne peut pas reprocher grand-chose à Jakub Dobes, victime de trois buts sur 24 lancers.

Le jour additionnel de congé fera peut-être du bien à Samuel Montembeault et à Carrier. Mais ça va prendre un effort surhumain pour que le Canadien rentre en ville avec une deuxième victoire, mercredi soir.

Cette équipe nous a montré depuis le mois de décembre qu’elle est capable de tout, mais cette fois-ci, l’heure est grave.

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