Les Warriors n'ont «aucune raison de paniquer»
Agence QMI
Les Warriors de Golden State ont entamé la finale de la NBA de la pire façon imaginable en s’écroulant au quatrième quart contre les Celtics de Boston.
Les meneurs de l’équipe californienne ont toutefois soutenu qu’il n’y avait pas matière à s’inquiéter... Du moins, pour l’instant.
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Accusant un retard de 12 points avant le début du quatrième quart, jeudi, les Celtics ont fait preuve de résilience en ajoutant 40 points au tableau avant la fin du match, l’emportant finalement 120 à 108.
Fidèle à lui-même, Steph Curry n’a pas eu grand-chose à se reprocher en menant les siens avec 34 points, même s'il a surtout été efficace au premier quart. Son coéquipier Draymond Green a ainsi revendiqué une grande partie du blâme lors d’un épisode de son balado “The Draymond Green Show”.
«Quand je prends du recul sur la partie, je l’ai laissé tomber parce que je n’ai pas bien joué, a-t-il estimé. Quand [Curry] est aussi productif et joue de la façon dont il a joué, je dois faire ma part pour m’assurer qu’on gagne.»
L’ailier de 32 ans a récolté 11 rebonds et cinq mentions d’assistance, mais on se souviendra surtout qu’il n’a réussi que deux de ses 12 tentatives de lancer. Il a appelé ses coéquipiers à effacer l’ardoise en vue du deuxième duel de la série, présenté dimanche.
«Tu as la chance de faire les choses différemment et d’embrasser le défi qui s’offre à toi, a relativisé Green, selon le site web des Warriors. Nous avons toujours accepté les défis. Ce n’est pas différent cette fois.»
Tourner la page
Pour la première fois de ce tournoi printanier, l’équipe qui évolue à San Francisco tire de l’arrière dans une série. Klay Thompson, qui a remporté trois championnats avec les Warriors en compagnie de Curry et Green, s’est toutefois voulu rassurant.
«Vous savez, il faut quatre victoires pour gagner, pas une. Nous avons tous traversé des épreuves similaires par le passé. Il n’y a aucune raison de paniquer.
«J’aime encore nos chances. Je sais que nous serons meilleurs lors du deuxième match.»
Curry, maître des lancers du centre-ville, a fait écho au message de son coéquipier.
«Nous savons qu’ils ont une bonne équipe. Mais nous aussi. Nous devons répondre à l’appel dimanche.»