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L'article provient de TVA Nouvelles

Variant britannique: une 3e vague menace le Québec

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Patrick Bellerose | Journal de Québec

2021-03-26T13:42:18Z
2021-03-26T22:17:37Z
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Sans un coup de barre important, une troisième vague causée par le variant britannique semble inévitable, révèlent des données de l'INSPQ, selon qui les assouplissements récents n’ont pas aidé au contrôle de la pandémie.

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Dès le début du mois d’avril, les variants sous surveillance au Québec deviendront dominants, c’est-à-dire qu’ils représenteront plus de 50% des cas détectés, démontrent les données de l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ). 

Selon ses modélisations, la souche classique de la COVID-19 est sous contrôle, tandis que les variants (britannique, principalement) sont en hausse.  

Tout en se montrant prudent sur la façon de qualifier la vague à venir, l’épidémiologiste de l’INSPQ, Gaston De Serres, n’a pas caché son inquiétude lors d’un breffage vendredi matin. «Je ne sais pas à quel moment on parlera de troisième vague, mais on a certainement une vague de variants qui est en mouvement depuis déjà quelques semaines et qui va nous amener à avoir plus de cas à court terme», a-t-il déclaré.  

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Les mesures actuelles permettent de contrôler la souche originale de la COVID-19, mais pas les variants, plus contagieux, a résumé son collègue Mathieu Maheu-Giroux, épidémiologiste à l’Université McGill et collaborateur à l’INSPQ.  

D’ailleurs, questionné sur les assouplissements récents qui ont fait passer des zones du palier rouge à orange, Gaston De Serres a affirmé que les restrictions des derniers mois ne suffisaient déjà pas à limiter la propagation des variants. «Si avec les assouplissements, ce qui était en place devient encore moins bien respecter en termes de mesures de précautions, évidemment ça va s’accélérer, même par rapport à ce qu’on a vu déjà dans les dernières semaines», explique-t-il.  

Mais le gouvernement doit tenir compte d’autres facteurs sociaux, a nuancé M. De Serres pour expliquer les récents assouplissements.  

Ce dernier estime que les Québécois doivent s’attendre à traverser une période difficile dans les deux prochains mois. Mais Gaston De Serres demeure optimiste pour l’été : la vaccination devrait permettre de reprendre le dessus sur la pandémie.  

D’ici là, le gouvernement Legault aura des décisions difficiles à prendre si la propagation du virus reprend de plus belle. Pour M. De Serres, la population peut encore contribuer à éviter une flambée des cas, en respectant les mesures sanitaires.  

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