Les unités spéciales, la plaie du CH
Agence QMI
Le Canadien de Montréal joue nettement mieux depuis l’arrivée de l’entraîneur-chef Martin St-Louis, mais il reste des améliorations à apporter, surtout en ce qui a trait aux unités spéciales.
Le match de mardi contre les Sénateurs d’Ottawa, un revers de 6 à 3, l’a d’ailleurs bien illustré.
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Occupant le 29e rang de la Ligue nationale de hockey avec un pourcentage d’efficacité de 74,0 % en infériorité numérique, le Tricolore a craqué deux fois en quatre occasions à court d’un homme face à leurs rivaux de la capitale canadienne.
Aussi, il a cédé au moins une fois avec un joueur de moins dans chacun de ses trois derniers duels; l’adversaire a capitalisé à cinq reprises sur ses 11 dernières chances en avantage numérique.
En mars, les joueurs de St-Louis avaient donné deux buts ou plus à court d’un patineur dans deux rencontres; déjà en avril, ils ont accordé deux filets dans chacun de leurs deux affrontements.
La mauvaise nouvelle pour eux, c’est qu’ils auront aussi à contrer le meilleur jeu de puissance de la ligue, celui des Maple Leafs de Toronto (30,2 %), samedi.
Pour ce qui est de l’attaque massive du Bleu-Blanc-Rouge, elle continue de peiner en vertu de la 31e place du circuit Bettman et d’un pourcentage de 13,0 %; seuls les Flyers de Philadelphie (12,8 %) font pire jusqu’ici.
Mardi, Cole Caufield a touché la cible au cours d’un cinq contre quatre pour inscrire le seul but des siens en trois opportunités.
Montréal avait été 0 en 12 dans cette situation de jeu lors des quatre rencontres précédentes.