Les Twins digèrent mal la décision des arbitres
Agence QMI
Le gérant des Twins du Minnesota, Rocco Baldelli, n’a vraiment pas apprécié la décision des arbitres à propos du jeu décisif, dimanche contre les Blue Jays de Toronto, pestant contre ce qu’il a qualifié d’un des «pires moments d’arbitrage» dont il a été témoin.
En 10e manche, Whit Merrifield tentait sa chance au marbre à la suite d’un ballon-sacrifice d’un coéquipier. Le relais l’a battu de vitesse, mais le receveur Gary Sánchez s’est placé au-dessus de la plaque, bloquant la glissade de son adversaire.
- À lire aussi: Une autre bonne sortie de Charles Leblanc
L’arbitre a initialement déclaré un retrait, mais la révision vidéo a permis d’infirmer la décision. Résultat: Merrifield a inscrit le point qui a fait la différence dans une victoire de 3 à 2.
«Dans tout le baseball, les milliers et les milliers de matchs et de jeux au marbre où le receveur bloque la plaque encore et encore et encore, ce jeu n'a pratiquement jamais été annulé, a fait valoir Baldelli lors de son point de presse après le match. Et pour que quelqu'un intervienne dans cette situation et [décide] que quelqu'un bloquait la plaque – c'est plus que gênant pour notre sport, pour tous les joueurs des deux côtés du terrain qui travaillent dur pendant tout le match. C'est complètement inacceptable.»
«Je pense que c'est l'un des pires moments d’arbitrage que nous ayons vus dans n'importe quel match auquel j'ai participé au baseball, et je pense que c'était pathétique.»
La règle
Dans le clan des Jays, on n’a pas caché une certaine surprise à l’annonce du verdict. Mais aux yeux de Merrifield, la décision rendue est la bonne puisque la règle n’a pas été respectée.
«Je sais quelle est la règle, a-t-il dit, selon le quotidien "Toronto Sun". Je pense qu'ils l'ont appliquée à juste titre. Je pensais qu'il fallait changer la décision. De toute évidence, c'est un point important dans cette partie et vous ne voulez pas que cela se résume à une décision comme celle-ci, mais les règles sont là pour une raison. »
«Il doit me laisser une voie pour glisser et je ne pensais pas en avoir une. Je suis content qu'ils aient fait le bon choix.»