Les traditions de Pâques réinventées

La fin de semaine de Pâques est soulignée dans les églises de la Mauricie, mais les traditions ont évolué pour cette année.

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L’activité du chemin de croix de Saint-Élie-de-Caxton a ainsi déménagé à la cathédrale de Trois-Rivières. Historiquement, un groupe parcourait la montagne du calvaire, un lieu qui prête à la prière.

«L’an dernier, on m’a demandé de faire le chemin de croix dans l’église, car les personnes n’étaient plus en mesure de monter la montagne. Je suis persuadé que c’est l’Esprit saint qui est venu m’éclairer. Je me suis dit, Marcel, pourquoi tu n’organises pas un chemin de croix à la cathédrale», a expliqué l’organisateur Marcel Foley.

L’événement rassemblait 14 conférenciers qui livraient un message d’espoir en lien avec les stations du chemin de croix. Parmi les conférencières, il y avait Maryse Cantin. La dame a eu un accident lorsqu’elle a eu 50 ans. Elle parcourait le chemin de Compostelle et elle a été écrasée par une balle de foin tombée d’un muret de cinq mètres.

«Ma moelle épinière est brisée. Pour moi, la joie dans la souffrance était quelque chose d’impensable. Aujourd’hui, je suis capable», a raconté Mme Cantin.

Autre tradition marquante en Mauricie, la cueillette de l’eau de Pâques au Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap. Pour les habitués de la source, les habitudes devront changer.

«L’eau ne respecte pas les normes du ministère de l’Environnement. On va donc offrir de l’eau bénite aux gens qui viendront à la veillée Pascale. Ce samedi, ce sera d’ailleurs une grande célébration pour la résurrection du Christ à 19 h 30», a confié Rémi Lepage, directeur du Sanctuaire.

Cinq messes, dont une en espagnol, marqueront les festivités dimanche au Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap.