Plusieurs amateurs du 7e art étaient heureux de retrouver les salles de cinéma lundi matin après plus d’un mois de fermeture en raison de la COVID-19. 

La fébrilité était au rendez-vous à la représentation de 10h, lundi matin, du cinéma Beaubien, à Montréal, où l’odeur du maïs éclaté se faisait sentir pour une première fois depuis le 20 décembre.

Même si quelques mesures sanitaires sont en vigueur, comme l’obligation du passeport vaccinal et la réduction de la capacité à 50%, plusieurs se réjouissent de cette réouverture. 

«Enfin. Ça n’aurait jamais dû être fermé. Ça, c’est mon opinion personnelle. Surtout de la façon dont ça a été fait, de façon assez sauvage», affirme une spectatrice qui faisait partie des premiers clients du cinéma Beaubien lundi. 

«Il faut venir voir les films. Il faut encourager tout le monde, les comédiens, les réalisateurs, tout ça, tous ces gens qui travaillent», déclare une autre amatrice de cinéma qui était au rendez-vous lundi matin. 

Plusieurs enjeux 

Si la réouverture des salles de cinéma en réjouit plus d’un, plusieurs enjeux demeurent tout de même pour les propriétaires. 

La pénurie de main-d’oeuvre, qui touche plusieurs secteurs, n’épargne pas les cinémas et les nombreuses fermetures subies dans les deux dernières années ont affecté le recrutement du personnel. 

Les propriétaires de cinéma craignent aussi que les clients ne soient pas au rendez-vous. 

«C’est de retrouver des films et après ça d’espérer retrouver la clientèle comme elle était au mois de décembre. Parce qu’entre la réouverture au mois de février jusqu’à décembre, ça a pris du temps avant de retrouver un niveau de fréquentation correct, compte tenu qu’on était à 50% de capacité», soutient Mario Fortin, président des cinémas Beaubien, du Parc et du Musée.