Les spectateurs de retour au Centre Bell: «Ce sont de bonnes nouvelles», se réjouit France Margaret Bélanger
Jonathan Bernier
La levée progressive de plusieurs restrictions, annoncée par le premier ministre François Legault, permettra au Canadien de Montréal d’accueillir, à nouveau, des milliers de partisans dans le Centre Bell.
• À lire aussi: Déconfinement du Québec: vers un retour à une vie (presque) normale le 14 mars
• À lire aussi: COVID-19: voici 5 dates à retenir du calendrier de déconfinement du gouvernement Legault
À compter du 21 février, l’amphithéâtre pourra être occupé à 50% de sa capacité. Il faudra patienter trois semaines de plus, soit jusqu'au 14 mars, pour que l’édifice puisse ouvrir ses portes au maximum de sa capacité, soit 21 302 spectateurs.
Des assouplissements qui ont été accueillis avec beaucoup de soulagement chez le Canadien.
«Ce sont de bonnes nouvelles. On a enfin de la prévisibilité. On peut donc avoir un plan concret pour le retour des partisans. On est capable d’identifier les dates», a lancé France Margaret Bélanger, présidente sports et divertissement de l’organisation, lorsque jointe par Le Journal.
Si le gouvernement ne recule pas d’ici là, à la fin de la saison, le Canadien aura disputé 29 matchs sur 41 dans un Centre Bell rempli au maximum de sa capacité et trois autres dans un édifice à moitié rempli.
Quatre autres auront été joués à huis clos et cinq avec une limite de 500 spectateurs (principalement des détenteurs de loge et la famille des joueurs).
«On est le 8 février. Ça ne nous donne pas beaucoup de temps, mais le 21 février, on sera en mesure d’être à 50% de notre capacité. On va commencer par offrir ces billets aux détenteurs d’abonnements de saison. Par la suite, l’excédent sera vendu au public», a expliqué Mme Bélanger.
Feu vert pour le repêchage
Cette annonce viendra possiblement apaiser la menace qui planait sur l’organisation montréalaise depuis que Gary Bettman a émis, vendredi, la possibilité de tenir le repêchage dans une autre ville.
«Si les restrictions sont toujours en place, nous ne pourrons pas accueillir d’amateurs et je ne pense pas que nous pourrons envoyer les joueurs et les équipes là-bas. Nous devrons reconsidérer notre plan», avait lancé le commissaire de la LNH en marge du week-end des étoiles.
Encore une fois, à moins d’une volte-face du gouvernement, il semble que l’événement, qui doit se tenir au Centre Bell les 7 et 8 juillet, se déroulera comme prévu.
«Avec ce que l’on a entendu aujourd’hui, je pense qu’on a le feu vert pour aller de l’avant. C’est ce que Gary Bettman demandait vendredi, s’est réjouie Mme Bélanger. On n’est à l’abri de rien dans la vie, mais je suis de nature optimiste, alors on va continuer d’avancer et de planifier le repêchage.»
Match de soccer au Stade olympique
Agence QMI
Ailleurs dans le paysage sportif québécois, le CF Montréal peut à première vue se réjouir de la décision de Québec. Si on considère bel et bien et en toute logique le Stade olympique comme une salle de grande taille, tout en rappelant que l’endroit a déjà accueilli plus de 60 000 personnes pour des matchs de soccer, l’équipe de l’instructeur-chef Wilfried Nancy pourrait jouer devant environ 30 000 spectateurs le 22 février. Ce jour-là, le Santos Laguna sera de passage dans l’enceinte de l’avenue Pierre-De Coubertin pour y disputer le duel retour de la Ligue des champions de la CONCACAF.
Dans la Major League Soccer, le club montréalais amorcera sa saison locale le 5 mars en accueillant l’Union de Philadelphie sous le même toit.
Du côté du Rocket de Laval et des Lions de Trois-Rivières, ils pourront remplir leur domicile respectif, la Place Bell et le Colisée Vidéotron, à 50% dans la semaine du 21 février. Le Rocket doit se frotter aux Senators de Belleville les 25 et 26 février pour entamer une séquence à la maison. Les Lions se trouveront dans une situation similaire en croisant le fer avec les Mariners du Maine le 23 février.