Les sœurs Goulet peinent à se remettre de leurs émotions dans 5e rang

La prise d’otages est terminée, mais elle a laissé des séquelles. La SQ enquête sur un nouveau meurtre sur le territoire de Valmont, et Sophie supplie Ménard de lui confier le dossier. Entre-temps, Marie-Paule est dans un élan créatif sans précédent, et une demande en mariage arrive d’une façon inattendue.      

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La saison hivernale a commencé dans l’angoisse pour la famille Goulet et plusieurs habitants de Valmont. Marc Trempe avait enlevé Francis, Gladys et trois des sœurs Goulet, et les retenait prisonniers. Grâce à la perspicacité d’Alex, on a trouvé la maison où le fugitif se cachait et libéré les otages au cours d’une intervention musclée de l’escouade tactique.   

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Traumatismes et créativité
«Tout le monde s’en est sorti, sauf Marc Trempe, qui a été tué. Les otages vont bien, mais les choses restent difficiles pour les sœurs Goulet. Incapables de rester seules, Marie-Christine et Marie-Louise se sont installées ensemble. Quant à Marie-Paule, elle voit encore Marc Trempe et s’imagine avoir des conversations avec lui, ce qui inquiète ses proches. Elle leur assure toutefois qu’elle sait ce qu’elle fait. C’est sa façon de dire à Trempe tout ce qu’elle n’a jamais pu lui dire, et ça semble lui faire du bien. Pourtant, quand elle réfléchit à tout ça, elle aussi est un peu inquiète, car elle craint d’avoir les mêmes problèmes de santé mentale que sa mère. Ce que Marie-Paule a vécu semble par contre avoir débloqué quelque chose en elle: elle peint comme jamais et a un grand projet, une télésérie sur la vie de Marc Trempe», révèle l’auteure Sylvie Lussier.

Un meurtre à résoudre
Les policiers de la région de Valmont mènent une nouvelle enquête. Une femme a été tuée, et ils tentent d’identifier son meurtrier. Sophie est persuadée que le coupable est Daniel Riendeau. Elle essaie de convaincre Ménard de la charger du dossier, ce qu’il refuse. «Ce serait impossible pour lui de confier l’enquête à Sophie, même si elle insiste beaucoup. Selon elle, il ne peut y avoir d’autre coupable que Riendeau, mais il a un alibi béton... et son alibi, c’est elle», annonce Sylvie Lussier. 

Ainsi, non seulement la surveillance de Sophie offre à Riendeau un moyen de se disculper, mais elle nuit aussi à l’enquête. «Sophie se sent extrêmement coupable. Elle n’a rien pu faire pour empêcher la mort de sa sœur. À présent, une autre femme a perdu la vie, et elle croit que c’est sa faute. C’est beaucoup pour elle, et ça la démolira.» 

La SQ demande toutefois l’aide de Gladys, et Ménard a ainsi l’occasion de voir que cette femme est un atout précieux dans une équipe. Il lui fait donc une proposition, mais elle a autre chose en tête. En effet, alors que Gladys voit son avenir professionnel prendre forme, elle a envie de régler certaines choses avec Fred. Le baiser échangé après la prise d’otages avait-il la même signification pour lui que pour elle?      

De grands projets
Une entreprise européenne qui offre des produits fins désire s’installer au Canada et choisit de commencer par le Québec. Pascal Faubert en a entendu parler et a pris contact avec les responsables. L’entreprise semble ouverte à l’idée de conclure une entente avec Fou de Food, ce qui offrirait à Marie-Luce, à Faubert et à leurs associés des débouchés exceptionnels pour leurs produits. Très excité, Faubert se rend à la ferme afin d’en discuter avec Marie-Luce. C’est plutôt Charles qu’il trouve sur son chemin, et celui-ci n’a aucune envie de le voir continuer à travailler avec sa conjointe. 

Des scènes inattendues
L’auteure Sylvie Lussier souligne que cet épisode contient des scènes que les téléspectateurs ne sont pas près d’oublier. «C’est comme si tous les moments, toutes les conversations, tous les face-à-face qu’on attendait arrivaient en même temps. Nous verrons Charles et Faubert, Marie-Luce et Charles, Fred et Gladys...» Le tout se termine par une demande en mariage très romantique.