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L'article provient de TVA Sports

Les séries au Canada? Trudeau complique la donne

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Photo portrait de Renaud Lavoie

Renaud Lavoie

2020-06-05T14:50:16Z
2023-10-12T23:39:21.165Z
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Trois villes canadiennes ont clairement indiqué à la LNH qu’elles souhaitaient accueillir des matchs des séries éliminatoires qui auront lieu cet été. 

Vancouver, Edmonton et Toronto rêvent de voir 12 formations évoluer pendant au moins un mois dans leur ville. 

Chaque équipe va accueillir 50 personnes. Douze fois 50 égale 600. Six cent personnes minimum dans des chambres d’hôtels, des restaurants, des terrains de golf, etc. Un minimum de 600 personnes qui vont relancer des industries qui se meurent. 

Ça représente énormément d’argent dépensé, de taxes accumulées. Bref, ça peut redonner rapidement un souffle économique à une région qui en aura clairement besoin.

Pourquoi le Canada?    

Le Canada a un avantage marqué sur les villes américaines en lice : le dollar canadien est faible (74 sous) face au dollar américain, et les formations au sud de notre frontière aimeraient bien se retrouver ici afin de limiter leurs dépenses. 

Mais le gouvernement Trudeau ne veut pas. En fait, on aimerait bien accueillir les équipes, mais à une condition: que les joueurs soient placés en quarantaine pendant 14 jours lorsqu’ils arrivent au pays. Un non-sens.

De nombreux tests    

Il faut comprendre que lorsque les joueurs vont arriver dans une des deux villes qui vont accueillir les séries éliminatoires, ils devront respecter des consignes très strictes.

Déjà, on sait qu’ils devront subir des tests tous les jours, sinon aux deux jours, dès le début des camps d’entraînement. Ce sera la même chose en séries.

Juste cette mesure devrait convaincre le gouvernement Trudeau que les dangers sont limités. Ils ne sont pas nuls, c’est évident, mais au moins les chances que l’arrivée des joueurs dans une ville crée une hausse des cas reliés au coronavirus sont faibles.

C’est sans oublier le fait que le nombre de cas au pays est en chute libre et que si la tendance se maintient, lorsque le hockey reprendra cet été, le nombre de cas rapportés quotidiennement pourrait être de moins de 200, et ce, d’un océan à l’autre.

Alors pourquoi tant d’hésitation? 

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