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L'article provient de TVA Sports
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Les Sedin dans une classe à part

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Photo portrait de Mathieu Boulay

Mathieu Boulay

2022-11-13T04:54:09Z
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Avant d’être repêchés par les Canucks en 1999, les jumeaux Daniel et Henrik Sedin ignoraient qu’ils joueraient ensemble dans la LNH. Ils ne savaient surtout pas qu’ils entreraient au Temple de la renommée en même temps.

Non seulement ils ont joué toute leur carrière ensemble avec les Canucks de Vancouver, mais encore chacun d’eux a réussi à atteindre les plateaux des 1000 points et des 1300 matchs dans le circuit Bettman.

Quelle a été la recette de leurs succès ? Eux-mêmes. Que ce soit dans les entraînements ou dans les matchs, ils se motivaient toujours pour jouer au maximum de leurs capacités.

«On n’a jamais montré aux gens quand nous étions fâchés l’un contre l’autre, a mentionné Daniel Sedin lorsqu’on l’a rencontré. Nos attentes étaient élevées l’un envers l’autre.

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«Je voulais qu’il soit à son meilleur à tous les matchs. Lorsque ce n’était pas le cas, je n’hésitais pas à lui dire. Je pouvais être dur envers lui. Je le faisais de façon discrète.

«Lorsque je voulais lui dire ce type de chose sur le banc, je le lui disais en suédois. C’était dans les deux sens. Henrik faisait la même chose quand j’avais une soirée plus difficile.»

Selon Daniel, que nous avons rencontré lors de la remise des bagues, son frère et lui auraient connu des carrières différentes s’ils n’avaient pas évolué ensemble.

«Nous n’aurions pas été intronisés si nous n’avions pas joué ensemble, a mentionné l’ancien numéro 22 des Canucks. Je dirais même que sans Alex [Burrows], nos carrières auraient pu être différentes. Il a été là lors de nos cinq meilleures saisons.»

Le catalyseur

En 2009, l’arrivée d’Alex Burrows a été un catalyseur pour les deux jumeaux. La fougue du Québécois a apporté un élément différent aux deux joueurs de finesse.

«Je me souviens du moment où il avait été rappelé de la Ligue américaine. Dès son premier match avec les Canucks, on a vu à quel point il était intelligent sur la glace, a expliqué Sedin. On voulait l’avoir comme compagnon de trio.

«Lorsqu’il est arrivé sur notre ligne, la connexion a été instantanée. Il comprenait notre façon de jouer et nous, on comprenait la sienne. C’était spécial. Il a tellement été bon pour nous.»

Si la chimie s’est installée aussi rapidement, c’est en raison du respect mutuel entre les trois joueurs. Les deux Sedin savaient qu’ils avaient un coéquipier spécial.

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«Lorsque tu as un joueur comme Alex qui a trimé dur pour se rendre dans la LNH, tu veux le voir réussir. C’est ce qu’on voulait pour lui.»

Des machines d’entraînement

Daniel et Henrik prenaient un soin jaloux de leurs corps durant les saisons estivales. Lors des camps d’entraînement, ils étaient dominants aux tests physiques.

«On a appris très jeunes à se tenir en bonne forme physique, a souligné Daniel. On a toujours fait la même routine.

«Pour jouer à un bon niveau, on devait être au sommet de notre forme. On voulait toujours exceller aux tests lors du premier jour du camp. C’est une philosophie de vie.»

D’ailleurs, même s’ils ne jouent plus, ils sont encore en grande forme. Ils sont des adeptes de course à pied et ils ont fait quelques marathons.

En 2019, Daniel a réalisé celui d’Amsterdam en moins de trois heures. Une performance exceptionnelle.

«J’ai toujours aimé courir. C’est un moment de joie pour moi. C’est une belle façon de garder la forme, a mentionné Sedin. Malgré cela, je ne crois pas que je pourrais jouer dans la LNH d’aujourd’hui.»

-Henrik Sedin est arrivé à Toronto, samedi, en prévision de son intronisation au Temple de la renommée. Il a pu recevoir sa bague des mains de Lanny McDonald. Il sera présent pour la cérémonie de lundi.

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