Les Remparts dominent le Drakkar
Kevin Dubé
Les Remparts de Québec et le Drakkar de Baie-Comeau n’en sont pas au même stade dans leur cycle, et ç’a paru vendredi soir. Clairement l’équipe la plus expérimentée, les Diables rouges, n’ont fait qu’une bouchée de leurs rivaux par la marque de 6 à 1.
L’équipe de Patrick Roy a largement dominé celle de Jean-François Grégoire vendredi, autant à la colonne des buts qu’à celle des lancers où elle a eu l’avantage au compte de 43 à 23.
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Théo Rochette, Pier-Olivier Roy, Nathan Gaucher, Zachary Gravel, James Malatesta et Édouard Cournoyer ont marqué pour les Remparts qui récoltaient une 11e victoire à leur 16e match. D’ailleurs, en plus de son but, Gaucher a ajouté deux mentions d’aide, remportant ainsi la compétition familiale face à son frère et capitaine du Drakkar, Jacob.
Benjamin Corbeil a quant à lui été le seul marqueur pour la formation de la Côte-Nord. Il a privé William Rousseau d’un troisième jeu blanc cette saison d’un tir précis, en troisième période.
«Ça fait deux matchs qu’on commence à rejouer avec un peu plus d’ardeur. Je trouve qu’on est plus rapides à bouger nos pieds. [...] Ça finit 6 à 1 et ses gardiens ont été bons, ça démontre que le match aurait pu être encore pire que ça», a résumé Patrick Roy.
Après avoir eu du mal à maintenir un effort constant pendant 60 minutes dans les derniers matchs, les Remparts ont trouvé un moyen de le faire vendredi.
«Même après la deuxième, alors que c’était 5 à 0, on s’est dit qu’on voulait continuer afin de prendre de bonnes habitudes. On voulait jouer un gros 60 minutes pour bâtir pour les prochains matchs», ajoute le capitaine Théo Rochette.
L'avantage débloque
Les Remparts avaient hâte que leur attaque à cinq débloque. Ils n’ont peut-être marqué qu’une fois en cinq occasions, vendredi, mais ce but de Pier-Olivier Roy en première période a fait du bien.
Après tout, les hommes de Patrick Roy n’avaient pas marqué en avantage numérique depuis la deuxième période du match du 24 octobre dernier face aux Saguenéens de Chicoutimi, soit depuis plus de six matchs. Avant le match, ils affichaient le pire taux d’efficacité dans cette phase du jeu dans toute la LHJMQ, avec 11,8 %.
«Ce que j’ai surtout aimé, c’est la façon avec laquelle on bougeait la rondelle. On avait beaucoup de support, on possédait la rondelle, on prenait des lancers au but. Il y a eu plusieurs lancers à bout portant où les gardiens ont fait de gros arrêts», ajoutait l’entraîneur.
Grégoire déçu
Dans le camp du Drakkar, l’entraîneur Grégoire refusait de mettre la faute de la victoire sur la jeunesse de son équipe.
«Ce que j’ai pas aimé c’est qu’on n’a pas compétitionné. On est arrivé en première et on les a regardé jouer. Oui, ils ont des bons joueurs, mais peu importe contre qui tu joues, si tu les regardes jouer ils vont tous avoir l’air bons. C’est une attitude qui m’a un peu déçue.
«En 2021-2022, je ne comprends pas comment on peut être impressionnés. Oui, ce sont des bons joueurs de hockey, mais on ne parle pas d’intimidation, on parle de patiner et de compétitionner. C’est à nous de trouver une façon de régler ça.»
Les deux formations croiseront à nouveau le fer samedi, cette fois à Baie-Comeau.