Publicité
L'article provient de TVA Sports

Les Raptors doivent régler quatre dossiers complexes

Getty Images via AFP
Partager

Agence QMI

2023-02-22T20:06:07Z
Partager

Les Raptors de Toronto ont quelque peu surpris la planète basketball en se rangeant du côté des vendeurs à la date limite des transactions. 

L’état-major de la seule formation canadienne de la NBA aura plusieurs autres dossiers complexes à régler dans les prochains mois.

Voici quatre dossiers que le président Masai Ujiri, le directeur général Bobby Webster et l’entraîneur-chef Nick Nurse devront examiner d’ici l’ouverture du marché des joueurs autonomes.

Les séries à tout prix?

Installés au 10e rang de l’Association de l’Est, les Raptors devront mettre le pied sur l’accélérateur pour atteindre le sixième échelon et assurer leur participation aux séries. Sinon, une place au sein du tournoi «play-in», auquel les formations du septième au 10e rang participent, les attend. 

Depuis l’instauration de ce format, en 2021, la dernière équipe participant au tournoi «play-in» n’a jamais accédé au tableau principal. À l’aube du dernier quart de la campagne, les «Raps» feront tout leur possible pour s'offrir la mince possibilité d’affronter une équipe de pointe, au détriment d'une excellente position au prochain repêchage.

Jakub Poeltl à Toronto pour y rester?

C’est en rapatriant le centre viennois, repêché par les Raptors en 2016, que Webster et Ujiri ont annoncé leurs intentions pour le reste de la saison. En sacrifiant le Québécois Khem Birch et trois choix au repêchage, dont une sélection de premier tour en 2024, l’équipe de la Ville Reine n’a pas seulement acquis un joueur de location. 

Publicité

Âgé de 27 ans, Poeltl écoule la dernière année d’une entente d’une valeur annuelle de 8,75 millions $. Il pourrait atteindre l’autonomie complète, mais les Raptors ont acquis ses droits «bird», ce qui leur permet de dépasser le plafond salarial au moment de lui octroyer un nouveau contrat. On peut s’attendre à ce qu’ils sortent le chéquier pour leur centre d’avenir.

Partira...

Malgré son début de saison mi-figue, mi-raisin, Fred VanVleet a rappelé aux partisans torontois dans les dernières semaines qu’il était le joueur des Raptors le plus menaçant du périmètre. Il figure dans le top 50 pour les points (19,7) et les mentions d’assistance (6,6) par match. 

Selon le réseau TSN, il aurait refusé une prolongation de contrat de quatre ans et de 114 millions $, et il a récemment changé d’agent pour être représenté par Klutch Sports. 

À moins d’une grande surprise, VanVleet en est à son dernier tour de piste dans la métropole canadienne. Pallier la perte de son efficacité au panier pourrait être un des plus grands défis de Webster et d'Ujiri cet été.

...partira pas?

Un des noms qui a le plus circulé avant la date limite des transactions est celui d’OG Anunoby. Le quotidien «Toronto Star» a même rapporté que les Raptors ont refusé une offre de trois choix de premier tour pour le Londonien de 25 ans. 

Sa constance, son contrat raisonnable et ses prouesses défensives font de lui un des joueurs les plus attrayants de la NBA. Il mène d’ailleurs le circuit Silver au chapitre des vols, avec 2,1. 

Anunoby pourrait atteindre l’autonomie complète en 2024 et les «Raps» ne voudront assurément pas perdre ses services de cette façon. Pourraient-ils améliorer suffisamment leur formation pendant la prochaine saison morte pour convaincre l’ailier de poursuivre sa carrière en Ontario ? Sinon, une mégatransaction semble inévitable.

Publicité
Publicité

Sur le même sujet