Les Rangers lancent un message au Lightning

Les Rangers de New York n’ont mis que deux périodes à percer le mystère que les Panthers de la Floride n’ont pas été en mesure de résoudre en quatre rencontres.

Mercredi soir, au Madison Square Garden, les troupiers de Gerard Gallant ont déjoué Andrei Vasilevskiy à six occasions, dont trois fois en deuxième période, pour vaincre le Lightning de Tampa Bay au compte de 6 à 2 et ainsi remporter le premier match de la finale de l’Association de l’Est.

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Dire que le grand gardien russe n’avait cédé qu’à trois occasions lors de la série précédente, que le Lightning a balayée face à ses cousins floridiens.

Tirs du haut de l’enclave, la plupart du temps dans la partie supérieure, du côté du bouclier: c’est comme si les attaquants des Rangers avaient trouvé une faille dans l’armure du grand russe.

Pendant ce temps, Igor Shesterkin n’a cédé qu’à deux occasions sur 39 lancers. Ce qui a incité les spectateurs présents à l’intérieur du mythique amphithéâtre à scander «Igor’s better!» («Igor est meilleur») à plusieurs occasions au cours de la troisième période.

Puisqu’il atteint le carré d’as pour la sixième fois en huit ans, le Lightning compte en ses rangs plusieurs des joueurs actuellement les plus expérimentés en séries éliminatoires.

Néanmoins, dans ce premier affrontement, ce sont les jeunes au nombril vert des Blueshirts qui ont mené le jeu. Avec une impasse de 2 à 2, Filip Chytil a inscrit deux buts consécutifs. Le Tchèque de 22 ans, qui n’avait enregistré que huit buts en saison régulière, a déjà touché la cible à sept occasions depuis le début du tournoi printanier.

Alexis Lafrenière s’est fait complice des deux buts de son compagnon de trio, portant à neuf son total de points en 15 matchs.

Le trio des jeunes, complété par Kaapo Kakko, a été bien appuyé par les vétérans Artemi Panarin, Mika Zibanejad, Frank Vatrano (1 but, 1 passe chacun) et Adam Fox (2 passes).

Des erreurs à la tonne

Vasilesvkiy n’accorde pas souvent six buts. Ce n’était que la troisième fois en 93 matchs de séries. Et le Lightning joue rarement aussi mal. Le groupe dirigé par Jon Cooper a commis des revirements dans son territoire, éprouvant des ennuis à en sortir.

Plusieurs autres erreurs ou mauvaises prises de décisions à la ligne bleue adverse ou en territoire neutre ont mené à une quantité de surnombres plutôt inhabituelle.

D’ailleurs, sur les ondes de ESPN, pendant la diffusion de la rencontre, Cooper a indiqué à la journaliste Emily Kaplan, que ses hommes devraient remédier rapidement à la situation. « Sinon la série ne sera pas longue », a-t-il ajouté.

Peut-on mettre cette contreperformance du Lightning et de Vasilevskiy sur leur inactivité des huit jours précédents? Possiblement. On obtiendra assurément la réponse, vendredi soir, lors du deuxième choc entre les deux équipes.

Loin d’être gagnée

Pour l’occasion, les Rangers seront en quête d’un huitième gain de suite à domicile. L’ancienne marque de l’équipe new-yorkaise, en séries éliminatoires, était de six.

Ils tenteront, par le fait même, d’infliger au Lightning un deuxième revers consécutif pour la première fois depuis le balayage réalisé par les Blue Jackets de Columbus, au printemps 2019.

Depuis Vasilesvkiy et le Lightning affichent un dossier de 17-0 lors des matchs suivant un revers. Depuis le début de cette séquence, Vasilevskiy a maintenu un taux d’efficacité de ,942.

Le Lightning en a vu d’autres. On ne gagne pas deux coupes Stanley et 10 séries consécutives sans faire face à un peu d’adversité.