Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Les Québécois d’origine ukrainienne s’inquiètent

Partager

TVA Nouvelles

2022-02-22T21:31:04Z
Partager

La menace d’une invasion imminente de l’Ukraine par la Russie sème l’inquiétude chez plusieurs Québécois d’origine ukrainienne.

• À lire aussi: L'OTAN s'attend à une attaque de grande envergure de la Russie en Ukraine

• À lire aussi: Le spectre d'une offensive russe en Ukraine grandit

• À lire aussi: L'Ukraine à court d'options face à Poutine

Anna Babka, qui habite le quartier montréalais de Saint-Léonard depuis 2013, fait partie de ceux qui s’en font pour leurs proches qui sont toujours en Ukraine.

Elle avoue être angoissée par rapport au fait que plusieurs de ses frères, sœurs, cousins et cousines habitent dans un immeuble de 10 étages qui pourrait bien ne pas résister en cas de bombardements russes.

«Si ça commence à tomber en cas de bombardements, il n’y a pas de place pour se cacher. C’est pourquoi on a trouvé un plan. On a quelques maisons dans la campagne (...), mais il n’y a pas de sous-sol», explique-t-elle.

«On parle de ça, on analyse, on trouve les scénarios différents. Maintenant, on se dit qu’on parle de ça pour vrai! On commence à analyser que c’est possible aujourd’hui, demain, on ne sait pas quand», ajoute-t-elle, démontrant à quel point les stratégies diplomatiques déployées ne semblent pas pouvoir empêcher un conflit armé de se déclencher dans un avenir rapproché.

Cette crainte constante d’une attaque l’amène à réfléchir à une foule de scénarios, certains s’apparentant à une véritable mission de survie pour ses proches Ukrainiens.

«Aussi avoir des vêtements chauds, pour être préparés avec de l’insuline et bien sûr quelques médicaments, des documents, quelque chose qui est précieux parce qu’on ne sait jamais, chaque soir c’est comme la dernière fois» dit-elle.

Le père d’Anna, âgé de 67 ans et arrivé au Québec il y a tout juste deux ans, est aussi très nerveux. Il ne décroche pas des nouvelles internationales.

«Ça fait mal de regarder combien le peuple ukrainien souffre», déplore-t-il. 

Même les enfants d’Anna sont bouleversés par les événements. «Moi je dois être la présidente de l’Ukraine, je dois changer la vie pour eux», lance sa fille d’âge scolaire.

Publicité
Publicité

Sur le même sujet