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Culture

Les propos de Roy Dupuis à Tout le monde en parle font réagir

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Agence QMI

2023-02-07T16:00:00Z
2023-02-08T15:42:07Z
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Ayant livré un touchant témoignage sur le plateau de l’émission Tout le monde en parle quant à la violence dont il a été victime et témoin, Roy Dupuis aurait aussi fait preuve de maladresse, selon les signataires d’une lettre ouverte.

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Invité à l’émission de Guy A. Lepage, le 22 janvier dernier pour parler de la série À cœur battant dans laquelle il incarne un intervenant communautaire en violence conjugale, le comédien, qui a confié avoir été témoin et victime des violences de son père, a évoqué un rapprochement entre la violence et la maladie.

«On parle déjà trop de la violence conjugale encore aujourd’hui. Je sens qu’il y a un problème à régler, à accepter que la violence, dans le fond, est un trouble, une maladie. Si on ne s’occupe pas de cette maladie, elle se répand», a dit le comédien en début d’entrevue.

Pour l’Alliance GÎM des maisons d’aide et d’hébergement, qui signe la lettre d’opinion sur laquelle l’Agence QMI a pu mettre la main, mardi, «associer les violences conjugales à une maladie est trompeur et insidieux. Non, la violence n’est pas une maladie!» a-t-elle écrit.

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«Le recours à la violence est un comportement appris et malheureusement trop souvent toléré et trop peu puni lorsqu’il s’exerce à l’endroit des femmes, notamment dans le contexte conjugal», ont ajouté les signataires, rappelant que dans 80 % des cas, les hommes sont les auteurs de violences conjugales, invalidant ainsi l’idée que la violence soit une maladie.

Selon l’Alliance GÎM des maisons d’aide et d’hébergement, «affirmer que la violence conjugale est une maladie constitue une justification qui cherche à rendre tolérable l’intolérable, admissible l’inadmissible, excusable l’inexcusable». Il s’agirait d’un argument qui contribue à «normaliser l'abus de pouvoir afin d'éviter les conséquences sociales et judiciaires et nourrit la tolérance sociale», tout en excusant la personne violente.

Les auteurs de violence conjugale ont le choix et «se donnent [l’autorisation] de recourir aux violences», ont ajouté les signataires Monic Caron et Nancy Gough, co-porte-paroles de l’Alliance, et Robert Ayotte, ex-président et intervenant auprès des conjoints auteurs de violences.

Au moment d’écrire ces lignes, le comédien n’avait toujours pas répondu aux demandes de commentaires de l’Agence QMI.

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