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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Les prix du pétrole et du gaz chutent

AFP
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Agence France-Presse

2022-03-09T17:06:25Z
2022-03-09T20:08:09Z
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MISE À JOUR 14h51 | Le Brent clôture en forte baisse de 13%, à 111,14$

Le baril de Brent de la mer du Nord a lourdement chuté mercredi, sous l'effet d'une ouverture diplomatique du président ukrainien Volodymyr Zelensky, conjuguée au revirement des Émirats arabes unis, désormais prêts à accélérer leur production d'or noir.

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Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a fléchi de 13,15%, pour finir à 111,14 dollars, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) américain, autre variété de référence, a dévissé de 12,12% à 108,70 dollars.

Les prix du pétrole reculaient fortement mercredi et ceux du gaz européen, nettement plus volatils, fondaient, les investisseurs estimant que la possibilité d'un embargo européen sur les hydrocarbures russes a diminué malgré la poursuite des combats en Ukraine.

Si de nouvelles sanctions ont été mises en place par l'Union européenne contre la Russie, l'UE a pour l'instant écarté un embargo sur les hydrocarbures russes, option adoptée par les États-Unis, ou une date fixe de fin des importations pétrolières, comme le Royaume-Uni.

La référence du marché du gaz naturel européen, le TTF néerlandais, reculait de 29% à 152,50 euros le mégawattheure.

L'extrême volatilité du marché n'étonnait plus les investisseurs: le cours du gaz a perdu 56% depuis son sommet atteint lundi à 345 mégawattheure, mais reste en hausse de 116% depuis le début de l'année.

En début de semaine, «le marché avait misé sur la possibilité que l'offre russe disparaisse complètement, soit avec un embargo (européen) soit par un arrêt des exportations du gazoduc Nord Stream 1 par la Russie. Ces scénarios sont moins probables, donc la prime au risque diminue un peu», a expliqué à l'AFP Richard Gorry, analyste chez JBC Energy.

«Les exportations russes de gaz continuent au même rythme», a souligné Sindre Knutsson, analyste chez Rystad Energy.

À l'inverse, un arrêt des exportations russes de pétrole et de gaz provoquerait une envolée des cours, prévient son cabinet, qui estime que les prix du pétrole pourraient atteindre 240 dollars dans ce scénario du pire.

Et un revirement de situation reste possible: «le risque de perturbations graves des échanges est élevé tant que le conflit se poursuit», mettent en garde les analystes de Barclays dans une note.

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