Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal

Le durcissement des mesures brouille les plans de snowbirds

Partager

TVA Nouvelles

2021-12-01T21:17:14Z
Partager

Plusieurs snowbirds pensent à revoir leurs plans pour le temps des Fêtes en raison du durcissement des mesures sanitaires qui pourrait être annoncé aux États-Unis dans les prochains jours.

• À lire aussi: Vers un durcissement des procédures de test pour entrer aux États-Unis

• À lire aussi: Un premier cas du variant Omicron confirmé aux États-Unis

«J’ai parlé à quelques amis qui sont ici en Floride et qui songeaient à partir vers le Québec pour les Fêtes de Noël, donc une quinzaine de jours, et qui me disent: si le président Biden applique toutes ces mesures, ils vont rester ici», affirme la conférencière et auteure Jocelyne Cazin. 

Cette dernière, qui se trouve présentement en Floride, raconte aussi que plusieurs songeaient à tout simplement annuler leur voyage. 

«J’écoutais des lignes ouvertes un peu plus tôt aujourd’hui au Québec, et beaucoup de gens commençaient à annuler leur voyage vers le Sud, que ce soit la Floride, le Mexique, la Guadeloupe, etc. parce que les gens recommencent à avoir peur», dit-elle en entrevue à LCN. 

Mercredi, des responsables sanitaires américains ont indiqué que Washington envisage des tests plus stricts et l’instauration d’une quarantaine pour tous les voyageurs qui entrent sur le territoire des États-Unis. 

Comme s'il n'y avait plus de COVID

Alors que les États-Unis songent à imposer des mesures sanitaires plus sévères aux voyageurs, Jocelyne Cazin constate que les Floridiens agissent comme si la COVID-19 est derrière eux. 

«On dirait franchement qu’il n’y en a plus de COVID», lance-t-elle. 

Elle remarque une grande différence dans le respect des mesures comparé à l’an dernier. 

«Je suis surprise. Depuis mon retour, beaucoup moins de gens portent leur masque que l’hiver dernier. Beaucoup de choses ont changé ici. Vraiment, cette fois-ci, c’est comme s’il n’y en avait plus de COVID pour beaucoup de ces gens-là», observe Mme Cazin. 

À voir aussi

Publicité
Publicité