Les personnes trans et non-binaires qui ont une mastectomie ne le regrettent pas, selon une étude
Genevieve Abran
Les personnes transgenres et non-binaires qui ont subi une mastectomie dans un objectif de réaffirmation de genre ne regrettent pas leur décision. C’est ce que révèle une étude dont les résultats ont récemment été publiés dans le Journal of the American Medical Association Surgery.
Les résultats sont «extrêmement positifs comparativement à d’autres décisions médicales ou et non-médicales», dit-on.
Une mastectomie d’affirmation de genre consiste à retirer les seins d’une personne transgenre qui s’identifie comme homme ou non-binaire. Il faut toutefois savoir que ce ne sont pas toutes les personnes transgenres et non-binaires qui choisissent de subir une telle chirurgie d’affirmation de genre.
Des résultats convaincants
Dans le cadre de l’étude, des chercheurs de l’Université du Michigan ont interviewé 235 personnes qui ont eu une mastectomie d’affirmation de genre. Les individus avaient eu une chirurgie 2 à 23,6 ans avant de participer à l’étude. Parmi tous les participants, 139 ont retourné le questionnaire correctement rempli aux chercheurs.
Les questions posées aux participants cherchaient à mesurer leur qualité de vie après avoir subi l’opération. Les mêmes questions ont également été posées à des personnes qui n’étaient pas transgenres ou non-binaires et qui avaient subi une mastectomie à cause d’un cancer.
Dans le cadre de l’étude, des chercheurs de l’Université du Michigan ont interviewé 235 personnes ont eu une mastectomie d’affirmation de genre. Les individus avaient eu une chirurgie 2 à 23,6 ans avant de participer à l’étude. Parmi tous les participants, 139 ont retourné le questionnaire correctement rempli aux chercheurs.
Environ un participant sur quatre a au contraire eu une autre chirurgie de réaffirmation de genre par la suite, toujours selon l’étude. Cette donnée suggère «une cohérence dans la prise de décision» des participants.
Une seule clinique médicale a été impliquée dans cette étude. Dans leur rapport, les chercheurs indiquent que d’autres études de plus grande envergure avec plusieurs cliniques devront être effectuées.