Les pancartes électorales en voie de disparition?
TVA Nouvelles
Quatre jours après le déclenchement de la campagne, les pancartes électorales brillent par leur absence dans plusieurs quartiers de la métropole.
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L'affichage au niveau des partis politiques semble avoir diminué énormément.
Luc Ouellet, ancien stratège politique, constate un changement radical par rapport aux campagnes qu'il a connues.
«Je me souviens, à l'époque, il y avait un minimum. Le minimum était de 300 pancartes à plus de 1000, à 2000, a-t-il affirmé en entrevue à TVA Nouvelles.
Plusieurs facteurs expliquent cette chute marquée du nombre de pancartes électorales.
Dans certains secteurs, il n’y a pas une seule pancarte à l'horizon au quatrième jour de la campagne; une image impensable autrefois.ques», a indiqué le professeur au département de science politique de l’Université McGill, Daniel Béland.
«Pour des campagnes locales qui n'ont pas nécessairement de l'organisation, ça peut être beaucoup d'argent», a mentionné pour sa part l’analyste politique et ex-stratège libéral, Jeremy Ghio.
Le résultat des courses, c’est que dans certains secteurs, il n’y a pas une seule pancarte à l'horizon au quatrième jour de la campagne; une image impensable autrefois.
«À l'époque, c'était la guerre pour l'affichage parce que ça démontrait votre niveau d'organisation. Alors le parti qui savait qu'il déclenchait les élections attendait à cause de la loi électorale à minuit le soir et faisait l'affichage durant la nuit», a expliqué Luc Ouellet.
Au-delà du virage stratégique, le fait qu’il y a beaucoup de candidats qui n’ont pas encore été nommés joue un rôle dans ce phénomène.
«Il y a des circonscriptions où ça s'en vient. Il y a des circonscriptions où on a nommé très récemment les candidats», a affirmé Jeremy Ghio.
Qu'elles soient réfléchies ou subies, la baisse du nombre de pancartes marque un virage. La campagne se déplace de plus en plus vers les écrans.
«L'aspect démographique varie beaucoup d'une plateforme à l'autre. Donc, Facebook a des gens plus âgés, TikTok, c'est plus jeune, etc.», a souligné Daniel Béland.
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