Les non-vaccinés sont peu nombreux dans les centres de vaccination

Les gens continuent d'affluer dans les centres de vaccination. C'est une tendance encourageante, mais elle le serait davantage si les non-vaccinés tendaient le bras en plus grand nombre.

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À la clinique du Palais des congrès, à Montréal, les militaires de l'armée canadienne appelés en renfort étaient en poste, vendredi, pendant que la vaccination s'ouvrait aux 45 ans et plus.

Plus tôt dans la journée, le ministre Dubé communiquait son enthousiasme au sujet des prises de rendez-vous pour la première dose, qui sont passées de 1500 par jour à plus de 6000 la veille. 

Entre le 26 décembre et le 4 janvier, à peine 1% des non-vaccinés ont finalement changé leur fusil d’épaule. 

Les plus réfractaires demeurent les 30-39 ans et certains se retrouvent à l'hôpital, comme une amie de Nancy Vincent actuellement intubée. 

La mère de quatre enfants lutte pour sa vie.

«Elle est gravement malade, a-t-elle expliqué à TVA Nouvelles. Moi, j'aimerais bien que ce soit obligatoire. Pour tout le monde, pas de choix. On est rendu là et ça protège en même temps ceux qui ne veulent pas se faire vacciner pour différentes raisons.»

«Il y en a peut-être que c'est des bonnes raisons pour eux, mais ça ne les protège pas pour autant d'une maladie qui une fois qu'elle est là, il est comme un peu trop tard.»

À 10 jours d’un passeport vaccinal obligatoire à la SAQ et la SQDC, des récalcitrants croient qu’il ne s’agit que d’un coup d'épée dans l'eau.

«Ça, c'est trop drôle, s’esclaffe une dame croisée au Palais des congrès. C’est vraiment juste pour activer la haine: "On va les avoir, on va les avoir"!»