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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

Les libéraux sont gentils envers les violeurs!

Grâce au PLC, les violeurs ont des peines bonbon!

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Photo portrait de Richard Martineau

Richard Martineau

16 avril
16 avril à 0h20
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Vous voulez voir à quel point le gouvernement Trudeau était gnangnan en matière de justice?

Complaisant, boy-scout, mollasson?

Regardez le nombre de peines bonbons qui ont été données aux agresseurs sexuels depuis l’adoption par ce gouvernement de la loi C-5.

Comme Geneviève Lajoie l’écrivait hier, plus de 700 agresseurs sexuels ont bénéficié d’une «sentence Netflix» depuis le 16 novembre 2022.

Peine purgée à la maison, les deux pieds sur le pouf.

Pour avoir commis des viols!

POUR LUTTER CONTRE «LE RACISME SYSTÉMIQUE»!

C’est quoi, la loi C-5?

C’est une loi destinée à «lutter contre les inégalités systémiques, notamment la surreprésentation des Canadiens autochtones, noirs ou marginalisés dans le système de justice pénale».

Vous avez bien lu.

Pour lutter contre le fait qu’il y avait trop d’individus provenant de groupes «discriminés» en prison, le gouvernement Trudeau a aboli une loi du gouvernement Harper qui prévoyait des peines minimales obligatoires pour certains crimes graves.

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Les infractions passibles d’une peine maximale d’emprisonnement de 14 ans ou plus.

Les infractions passibles d’une peine d’emprisonnement maximale de dix ans «qui mettent en cause certaines infractions liées aux drogues ou l’usage d’une arme ou dont la perpétration entraîne des lésions corporelles».

Et certaines infractions passibles d’une peine d’emprisonnement maximale de dix ans, «telles que les infractions d’agression sexuelle, de harcèlement criminel et de vol d’un véhicule à moteur».

«Grâce» à la loi C-5, les juges ont pu commencer à donner des sentences bonbons aux individus ayant commis ces crimes graves.

Qu’est-ce que cela a à faire avec la volonté de lutter contre «les inégalités systémiques» dans les prisons?

Fouillez-moi.

J’imagine que, selon le gouvernement Trudeau, si vous faites partie d’un «groupe discriminé» et que vous avez agressé sexuellement une femme ou un enfant, vous n’êtes pas vraiment responsable du crime que vous avez commis.

C’est le «racisme systémique» qui vous a poussé à violer votre victime.

Les «conditions sociales» dans lesquelles vous avez grandi.

Ce n’est pas vraiment votre faute.

En un sens, on vous a quasiment poussé à commettre le crime pour lequel vous avez été condamné.

Vous êtes une victime, vous aussi.

Du méchant racisme blanc colonisateur.

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        Je sais, c’est complètement fou, mais c’est ça.

        Dans le Canada de Trudeau, le «racisme systémique» qui supposément gangrène le pays d’un océan à l’autre a excusé les pires crimes!

        TRUDEAU LE WOKE

        Et après ça, on nous dit que Poilievre se montre trop dur envers les criminels!

        C’est Trudeau qui était trop mou!

        Pas seulement mou, mais niaiseux!

        Il a avalé les pires sottises de la religion woke!

        Juste pour paraître cool auprès des «guerriers de la justice sociale» qui voient du racisme partout!

        Quand tu es en prison pour un crime grave, il n’y a qu’une question qui est importante, une seule.

        As-tu commis ce crime, oui ou non?

        Le reste, la couleur de ta peau, ton appartenance ethnique, si tu as du sang autochtone qui coule dans tes veines, tout ça, c’est du maudit niaisage.

        T’es un violeur ou t’es pas un violeur.

        Oh, et en passant, le Bloc Québécois a appuyé l’adoption de C-5.

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