COVID-19 au sein de la LNH: les inquiétudes renaissent
Jonathan Bernier
Aux quatre coins de la LNH, les cas de COVID-19 commencent à se multiplier. Alors que l’on croyait le pire derrière, on a soudain l’impression de revenir en mars 2020.
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Pour l’instant, la LNH n’a pas annulé ses activités. Seuls quelques matchs ont été déplacés. Sauf que la situation semble sur le point de devenir hors de contrôle.
Les Flames ont ajouté sept noms à leur liste déjà passablement longue de joueurs atteints. Les Hurricanes joueront leur match jeudi soir avec un effectif réduit à 16 joueurs. Patrice Bergeron a rejoint Brad Marchand et Craig Smith sur la liste des Bruins, les adversaires du Canadien, samedi. Les Predators sont privés de six joueurs et de six membres du personnel.
Il y a de quoi s’inquiéter pour la suite de la saison dans le circuit Bettman.
D’ailleurs, Bruce Cassidy, l’entraîneur des Bruins, a précisé que son équipe passera une nuit supplémentaire à New York, où elle affronte les Islanders jeudi soir, avant de mettre le cap sur Montréal.
Dans le camp bostonien, on veut éviter qu’un joueur présentant un test positif à la COVID-19 ne soit contraint de demeurer en quarantaine au Canada.
Pas sortis de l’auberge
Chez le Canadien, personne ne s’est ajouté à Brendan Gallagher et Sami Niku dont les noms ont été rayés du protocole samedi dernier.
N’empêche, on suit la situation de très près.
« On n’est pas différents du reste de la société. On souhaite un retour à la normale et que tout le monde demeure en santé et en sécurité », a indiqué Ben Chiarot.
« On en a parlé au cours des derniers jours, a affirmé David Savard. Il faut mettre les bouchées doubles sur la prévention, s’assurer de rester le plus en sécurité possible. On fait tout ce qu’on peut en portant nos masques, en se lavant les mains. Il faut faire attention dans les hôtels. »
Contrôler l’environnement dans les autres villes est probablement plus facile qu’à domicile. De l’hôtel à l’aréna, de l’aréna à l’hôtel, il y a moyen de contrôler son environnement.
À la maison, ça peut se compliquer.
« Depuis que des cas se sont déclarés dans l’équipe, on a déjà le mandat de faire plus attention. Certains ont des enfants, donc on essaie de prendre des précautions. Mais je pense que d’autres marches à suivre s’en viennent, avec les cas qui explosent dans la LNH. »
Comme mettre un terme au calendrier et amorcer, au printemps, un tournoi éliminatoire à 31 équipes (pour être certain d’inclure le Canadien) ? Farce à part, on n’est pas sortis de l’auberge.