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Vous ne posez probablement pas les bons gestes pour sauver la planète

Joël Lemay / Agence QMI
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Maxime Auger

2020-12-08T11:00:00Z
2020-12-08T15:22:36Z
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Alors que plus des trois quarts des Québécois sont prêts à en faire plus pour sauver la planète, ils sont peu nombreux à adopter les gestes qui font réellement la différence. Parce qu'en environnement, ce ne sont pas toutes les actions qui se valent.

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Composter, manger moins de viande, réduire ses déplacements en voiture ou en avion: voilà des gestes qui ont un véritable impact dans la lutte au changement climatique. Pourtant, moins de la moitié des Québécois les posent, révèle le Baromètre de l’action climatique, un sondage mené par Unpointcinq et une équipe de chercheuses de l’Université Laval. 

Si les Québécois adoptent d'autres bonnes habitudes, comme le recyclage ou l'achat local, ces dernières sont moins efficaces pour réduire notre empreinte écologique, précise Valériane Champagne St-Arnaud, professeure de marketing à l’Université Laval. 

Valériane Champagne St-Arnaud, professeure de marketing à l’Université Laval.
Valériane Champagne St-Arnaud, professeure de marketing à l’Université Laval. Photo courtoisie, Christelle Coulombe

Pourquoi adoptons-nous les mesures qui ont le moins d'impact? Par manque d'informations. En matière d’environnement, même pour les plus motivés d'entre nous, il est effectivement difficile de prendre des décisions éclairées par manque des connaissances ou de ressources. 

«Les Québécois sont certainement sensibilisés à la cause climatique, mais il y a encore un problème de compréhension de ce qu’est l’action climatique des façons de concrètement passer à l’action», affirme Champagne St-Arnaud. 

Alors, comment convaincre davantage de Québécois de poser des gestes qui comptent pour l'environnement? En simplifiant le message, croit Clémence Lalloz, cofondatrice et directrice générale adjointe d’Unpointcinq. 

Clémence Lalloz, cofondatrice et directrice générale adjointe d’Unpointcinq.
Clémence Lalloz, cofondatrice et directrice générale adjointe d’Unpointcinq. Photo courtoisie

Selon elle, il est primordial d'offrir des informations simples et efficaces, «dans des formats accessibles pour monsieur et madame Tout-le-Monde», «pour que les Québécois comprennent de quoi on parle». 

«L’information est l’un des prérequis à l’action», insiste Mme Lalloz. 

Les scientifiques pourraient d'ailleurs contribuer à changer nos habitudes, puisque c'est à eux que nous faisons le plus confiance, révèle le sondage. Ils sont les plus susceptibles de nous inciter à poser plus de gestes significatifs pour l'environnement et à bien comprendre les enjeux, plus encore que des célébrités ou encore des dirigeants d'entreprise. 

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