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L'article provient de TVA Sports
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Daniel Brière et les Flyers sont prêts à accommoder leur capitaine

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2022-03-12T23:13:19Z
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«Quand tu aimes, il faut partir», a déjà rédigé l’écrivain suisse Blaise Cendrars. Quand tu veux gagner la coupe Stanley aussi. Parlez-en à Raymond Bourque.

Presque 1000 matchs (998), 899 points, tout près de 300 buts. Voilà ce que Claude Giroux a donné aux Flyers depuis qu’il a porté l’uniforme noir et orangé pour la première fois, le 19 février 2008.

Quatorze ans plus tard, les deux parties arrivent à la croisée des chemins. Depuis quelques semaines, les rumeurs vont bon train selon lesquelles le capitaine des Flyers changera d’adresse d’ici la date limite des transactions.

Son expérience, sa capacité de jouer tant au centre qu’à l’aile et le fait que son contrat de 8,275 M$ arrive à échéance au mois de juillet en font une prise alléchante pour une équipe aspirante aux grands honneurs. Et ce n’est pas à Philadelphie que ça risque d’arriver.

Dans les bureaux des Flyers, on est conscient de cette réalité.

«C’est sûr qu’on aimerait ça le garder, a déclaré Daniel Brière, conseiller spécial du directeur général Chuck Fletcher, lors d’un entretien téléphonique avec Le Journal. Mais s’il nous demande de l’échanger, on va considérer cette option. Claude a mérité d’avoir ce choix-là. Il nous a donné plusieurs bonnes années à Philadelphie. On va faire ce qu’il va vouloir pour l’aider.»

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Pas de garantie de retour

Pour aider Giroux et pour aider l’équipe qui souhaitera l’acquérir. Car on a beau approcher la fin de la saison, insérer ce qu’il reste du 8,275 M$ sous le plafond n’est pas chose facile.

«Il y a toujours moyen de s’arranger. Il y a des façons de négocier ce type de transaction : retenir une portion du salaire ou prendre un contrat en retour», a expliqué Brière.

Ce qu’il y a de bien dans la situation de Giroux, c’est qu’il pourrait accepter d’être échangé pour mieux revenir lors de l’ouverture du marché des joueurs autonomes. Une façon de faire qui s’est déjà vue par le passé, mais qui est loin d’être une garantie, rappelle Brière.

«Une fois parti, le joueur peut tomber en amour avec l’autre place. Alors, on préfère ne pas regarder la situation de cette façon-là. Soit qu’on l’échange, soit on le garde pour le signer», a-t-il indiqué.

Couturier va mieux

Les Flyers rateront les séries pour la troisième fois en quatre saisons. Comme le Canadien, ils n’ont pas été épargnés par les blessures au cours de l’hiver.

«On a été privé de nos quatre premiers joueurs de centre pendant presque toute la saison», a souligné Brière.

Au nombre des éclopés, Sean Couturier, opéré en février pour une blessure au dos l’ayant tenu à l’écart du jeu depuis la mi-décembre.

«On a obtenu de bonnes nouvelles au cours des derniers jours, a assuré Brière. Les médecins nous ont dit que sa réadaptation se passait super bien, même mieux que ce qu’ils espéraient.»

Le récipiendaire du trophée Selke de 2020 ne devrait traîner aucune séquelle de ce malaise avec lequel il a tenté de composer en début de saison.

«Évidemment, il ne jouera pas cette année, mais il devrait être capable de s’entraîner à fond au cours de l’été. Il est censé être prêt pour le début du camp d’entraînement.»

Tant mieux pour les Flyers, car si Giroux devait partir pour ne plus revenir, la contribution de Couturier deviendra encore plus indispensable.

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