Les Flames ne veulent pas ruiner la chimie
Agence QMI
En concluant une transaction avec le Canadien de Montréal pour Tyler Toffoli, le directeur général des Flames de Calgary Brad Treliving a probablement fait son seul mouvement de personnel de la mi-saison.
Il est coutume pour une équipe qui aspire aux grands honneurs d’ajouter plusieurs pièces au casse-tête pour se donner les meilleures chances de performer en séries éliminatoires. Les Flames, auteurs de 10 victoires consécutives et au sommet dans la section Pacifique, n’ont toutefois pas l’espace ni l’envie d’améliorer à nouveau le visage de l’équipe.
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«Notre situation avec le plafond salarial ne nous permet pas de faire beaucoup plus, mais nous tenterons d’être créatifs dans notre façon d’améliorer le club», a commenté Treliving mercredi, selon le réseau TSN.
«Mais vous voulez également être compétent et ne pas vous presser à ajouter une pièce et l’autre et ainsi bouleverser la chimie de l’équipe, a rebondi le DG, qui a environ 500 000 $ sous la main selon le site spécialisé CapFriendly. [...] Nous ne voulons pas ajouter cinq, six ou sept nouveaux joueurs à tout prix à la date limite.»
L’arrivée de Tyler Toffoli vient solidifier un groupe d’attaquants déjà très complet. Avec Johnny Gaudreau, Matthew Tkachuk, Elias Lindholm et Andrew Mangiapane, notamment, les Flames ont d’excellentes cartes en main.
Treliving ne veut toutefois pas aller trop vite. «Nous devons atteindre les séries d’abord. [...] La dernière séquence est certainement encourageante, et nous sommes bien positionnés, mais nous avons encore beaucoup de hockey à jouer», a admis le directeur général.