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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Les filles de Poutine sanctionnées par le Canada

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Raphaël Pirro | Agence QMI

2022-04-19T15:16:15Z
2022-04-19T16:06:53Z
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Après les États-Unis et l’Union européenne, c’est au tour du Canada de placer sur sa liste noire les deux filles de Vladimir Poutine, Katarina Tikhonova et Maria Vorontsova Poutine.

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Affaires mondiales Canada en a fait l’annonce dans un communiqué mardi matin.

Douze autres «proches collaborateurs du régime russe, y compris des oligarques russes et des membres de leurs familles», tombent sous le coup des sanctions.

Les États-Unis ont été les premiers à viser personnellement les filles du président russe, le 6 avril dernier. L’Union européenne suivait deux jours plus tard.

«Ces mesures démontrent que le Canada ne relâchera pas ses efforts pour tenir le président russe Vladimir Poutine et ses collaborateurs responsables de leur complicité dans l'invasion de l'Ukraine par le régime russe», a déclaré le ministère fédéral.

Très secret sur sa vie privée, le président russe tient ses filles loin des projecteurs. Très peu d’informations à leur sujet sont connues.

Selon le «Washington Post», les filles de Poutine pourraient servir de prête-noms pour cacher une partie de l’immense fortune attribuée à leur père. Ce stratagème lui permettrait aussi d’éviter une partie des sanctions imposées à la Russie par les pays occidentaux depuis 2014, après l'annexion de la Crimée.

Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine le 24 février dernier, le Canada a modifié une quinzaine de fois son Règlement sur les mesures économiques spéciales visant la Russie.

Plusieurs centaines d’individus sont aujourd’hui sanctionnés par le Canada. Ces sanctions visent principalement les capacités financières des membres de l’élite russe.

Une foule d’autres sanctions a aussi été imposée contre les entités, notamment, des entreprises liées à la Défense russe, mais aussi des banques affiliées à l’État, dont plusieurs ont été exclues du système de transfert bancaire international SWIFT.

Plusieurs spécialistes indiquent que la Russie pourrait se diriger vers un défaut de paiement d’ici le 4 mai prochain.

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