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L'article provient de TVA Nouvelles

Au tour des festivals de faire pression sur le gouvernement

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Valérie Fortin | TVA Nouvelles

2022-02-08T00:31:20Z
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Alors que les salles de spectacles et les cinémas ont pu rouvrir lundi, c'est maintenant au tour des organisateurs de festivals de demander des réponses au gouvernement

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À moins de cinq mois de la période estivale, ils aimeraient au moins savoir à quoi s'attendre pour être en mesure de planifier leurs événements.

«On veut avoir une idée, avoir un plan de match. Nous, on a besoin d'un plan de match. C'est ça qui est important pour pouvoir avancer», a affirmé Chantal Boivin, directrice de Productions Hakim. L'entreprise assure l'organisation et la gestion de plusieurs événements majeurs au Saguenay–Lac-Saint-Jean, dont le Festival international des rythmes du monde, le Festival des bières du monde et le Festival La Grande Ourse.

«En mars, habituellement, on présente nos programmations. C'est comme ça qu'on attire le public, les festivaliers, le touriste à venir chez nous à nos festivals. Là, on ne pourra pas le faire, c'est sûr», s'est désolée Chantal Boivin, qui espère obtenir des indications du gouvernement le plus rapidement possible.

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L'équipe de Productions Hakim tente, tant bien que mal, de mettre sur pied la programmation pour ses événements, mais en n'ayant aucune idée des mesures sanitaires en vigueur au cours de l'été, le calendrier demeure hypothétique.

Dans ce contexte, il est très difficile, même impossible, de signer des contrats avec des artistes internationaux.

«On ne peut pas commencer à travailler avec l'incertitude et commencer à penser qu'on est dans un monde de Calinours, à espérer et après ça, de se rétracter. On en a approché [des artistes internationaux], on attend. Ils comprennent bien notre situation, mais ils n'attendront pas jusqu'au début mars», a détaillé Chantal Boivin.

De son côté, l'organisation de Jonquière en Musique préfère ne pas prendre de chance. Pour une deuxième année, elle a fait un trait sur les artistes internationaux.

«C'est une décision qui a été prise. On l'a fait l'an passé et on le fait encore cette année. Parce que ça, c'est à risque. Pourront-ils passer les frontières?», s'est questionné le directeur général de Jonquière en Musique, Alain Tremblay, convaincu que la programmation sera aussi intéressante avec des artistes québécois. Huit artistes sur douze sont déjà confirmés.

Malgré qu'il voit la situation actuelle comme un défi, M. Tremblay aimerait tout de même savoir à quoi s'en tenir.

«Surtout quand on travaille dans l'événementiel, on travaille avec beaucoup d'équipements qui sert à la construction. Si on ne réserve pas notre matériel... il faut le faire tout de suite. Avoir des réponses plus vite, on pourrait dire "je prends ça, je prends ça". Il faut se préparer», a-t-il expliqué.

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