Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Les familles d'otages américains à Gaza appellent à l'aide

Partager

Agence France Presse

2023-10-10T18:21:25Z
Partager

Des familles de citoyens américains, probablement détenus dans la bande de Gaza après l'offensive menée par le Hamas contre Israël, ont demandé mardi à l'administration Biden de les aider à ramener leurs proches sains et saufs.

• À lire aussi: Snipers, drones, bulldozers: voici comment le «Mur de fer» a cédé face au Hamas

• À lire aussi: EN DIRECT | 4e journée de guerre Hamas-Israël

Environ 150 personnes, parmi lesquelles des étrangers et des binationaux, ont été enlevées par des combattants du mouvement islamiste palestinien, qui contrôle la bande de Gaza et qui a lancé un assaut samedi à l'aube contre Israël, déclenchant une guerre meurtrière.

Adrienne Neta, 66 ans, est portée disparue depuis que le kibboutz de Beeri (sud), dans lequelle elle vivait, a été la cible d'une attaque du Hamas qui, selon une ONG, a fait plus de 100 morts.

Ses enfants étaient au téléphone avec elle «lorsque les terroristes ont fait irruption dans sa maison», a déclaré Nahar, son fils de 42 ans, lors d'une conférence de presse organisée à Tel-Aviv, en compagnie des parents de quatre autres citoyens américains qui seraient retenus prisonniers à Gaza.

«Ce fut notre dernier contact avec elle», a-t-il ajouté.

«L'administration américaine, le président (Joe) Biden et le secrétaire d'État (Antony) Blinken (...) ont la responsabilité de ramener les citoyens américains sains et saufs dans leur pays», a déclaré Nahar.

Publicité

L'Israélo-américain Jonathan Dekel-Chen, 48 ans, dont le fils Sagui est également porté disparu depuis samedi, a estimé que «les États-Unis (...) doivent toujours être du côté du bien».

«Le Hamas est le mal», a-t-il déclaré. «Ce dont nous avons été témoins, ce genre de sauvagerie, ce genre d'inhumanité, doit cesser», a-t-il encore dit.

Certains des proches des victimes ont été contactés par des fonctionnaires américains, mais n'ont reçu que peu de détails, voire aucun. Les autorités israéliennes n'ont fait «aucune communication», a affirmé Nahar Neta.

Lors d'un entretien téléphonique avec le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, Antony Blinken a «réaffirmé nos efforts pour obtenir la libération immédiate de tous les otages», a indiqué le département d'État américain dans un communiqué.

Ruby Chen, 48 ans, a déclaré à la presse à Tel-Aviv que les informations dont il disposait sur le sort de son fils Itai indiquaient qu'il s'agissait d'un «prisonnier de guerre», et a demandé «aux États-Unis de ne pas rester en retrait».

«Les États-Unis disposent de beaucoup de ressources», a-t-il affirmé. «Nous demandons au nom de ma famille (...) de faire ce qu'ils peuvent pour que cela se termine pour nous le plus vite possible, pour que nous redevenions une famille entière».

Publicité
Publicité