Variant Omicron: les États-Unis ferment leurs frontières aux voyageurs de huit pays d'Afrique australe
AFP
WASHINGTON | Les États-Unis ont annoncé vendredi la fermeture des frontières aux voyageurs en provenance de huit pays d'Afrique australe en réponse à l'apparition du variant Omicron de la COVID-19.
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L'arrivée sur le sol américain sera interdite à partir de lundi aux personnes venant d'Afrique du Sud, du Botswana, du Zimbabwe, de Namibie, du Lesotho, d'Eswatini, du Mozambique et du Malawi, a déclaré un haut responsable américain.
Seuls les ressortissants américains et les résidents permanents aux États-Unis seront autorisés à entrer dans le pays, a-t-il précisé.
Cette décision, dans la foulée de mesures similaires annoncées notamment par des pays européens, intervient alors que le président américain Joe Biden venait tout juste de rouvrir début novembre les frontières aux voyageurs du monde entier, à condition qu'ils soient vaccinés contre la COVID, après 20 mois de restrictions.
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« Cette mesure a été instaurée au nom du principe de précaution, à la lumière du nouveau variant de la COVID-19 qui circule en Afrique australe », a expliqué le responsable américain à des journalistes.
« Nos scientifiques et les responsables en matière de santé publique travaillent rapidement pour en apprendre davantage sur ce variant », a-t-il ajouté.
«Le président Biden a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la santé des Américains et vaincre la pandémie, et cette mesure était recommandée par les experts médicaux du gouvernement américain et l’équipe chargée de la COVID-19», a-t-il dit.
Dans son communiqué, Joe Biden a appelé les Américains qui ne sont pas encore vaccinés à le faire, et aux adultes qui le sont déjà à se faire inoculer une troisième dose, «le meilleur moyen de renforcer votre protection», a-t-il dit.
Il a aussi estimé que l’apparition du variant Omicron devait inciter le reste du monde à donner plus de vaccins aux pays plus pauvres.
«Les informations sur ce nouveau variant devraient rendre plus évident que jamais que cette pandémie ne prendra pas fin sans vaccinations au niveau mondial. Les États-Unis ont déjà donné plus de vaccins à d’autres pays que tous les autres pays additionnés. Il est temps que d’autres pays fassent autant que l’Amérique en termes de rapidité et de générosité», a écrit le président américain.