Grève des enseignantes de la FAE: «Les enfants aussi sont tannés de ne pas aller à l’école»
TVA Nouvelles
Bien que l’appui aux enseignantes en grève semble toujours présent, les parents des élèves qui doivent maintenant faire appel aux camps de jour pour s’occuper leurs enfants ont bien hâte que la crise actuelle se règle.
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«Je comprends leurs recommandations, je comprends leurs demandes, dit une mère en entrevue sur les ondes de LCN, mais j’espère que ça va se régler rapidement par exemple.»
«Je réussis malgré tout avec les camps et la famille à aller travailler, ajoute-t-elle, mais ce n’est pas toutes les familles qui ont cette chance-là.»
Les professeures représentés par la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) sont en grève illimitée depuis le 23 novembre dernier et les parents doivent donc jongler depuis maintenant près de deux semaines entre le travail et la garde de leur enfant.
«Je ne pensais pas que ça allait durer aussi longtemps», mentionne une autre mère.
Un père a quant à lui soulever le désir de ses enfants de retourner à l’école.
«On est toujours derrière les enseignantes, affirme-t-il, mais on espère vraiment qu’il y ait une entente qui se fasse à court terme parce que les enfants aussi sont tannés de ne pas aller à l’école.»
Justement, une petite fille mentionnait ce matin après avoir été questionnée par TVA Nouvelles qu’elle s’ennuyait de ses amis et de sa professeure.
Ce sont une centaine de jeunes qui se rendent tous les jours de la semaine au Centre sportif Marc-Simoneau dans un camp de jour organisé par l’organisme Le Pivot. La demande est extrêmement forte puisque les parents ont besoin d’alternatives.
Ce mercredi, non seulement les membres de la FAE sont dans les rues, mais aussi des jeunes de secondaire 3, 4 et 5 de la Québec High School qui veulent appuyer les demandes et les revendications de leurs enseignantes.