Éducation: la FAE exige que les données des lecteurs de CO2 soient rendues publiques
Agence QMI
La Fédération autonome de l’enseignement (FAE) demande au gouvernement de rendre publiques les données détaillées recueillies par les lecteurs de dioxyde de carbone (CO2) installés dans les classes.
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En dépit des assurances de Québec, le retour en classe en pleine flambée des cas de COVID liés au variant Omicron a suscité l’inquiétude parmi le personnel enseignant, soutient la FAE.
L’organisation syndicale a précisé que, durant les premiers jours de classe, les taux de CO2 ont largement dépassé les normes établies par le gouvernement.
«Si le gouvernement est si convaincu de la bonne qualité de l'air et du peu de risque de transmission, il doit acquiescer à notre demande et faire preuve de transparence afin de rassurer les parents et le personnel en rendant toutes ces données publiques», a indiqué par communiqué Sylvain Mallette, président de la FAE, jeudi.
«Alors que les températures sont glaciales, les protocoles actuellement en place permettent difficilement à un établissement scolaire d'obtenir l'installation d'un échangeur d'air», a mentionné M. Mallette.
La qualité de l’air étant devenue un enjeu crucial à la suite de l’émergence des variants Delta et Omicron, la FAE estime que Québec devrait se doter d’un plan ambitieux pour l’installation d’échangeurs d’air dans toutes les classes.
«Même si le niveau de CO2 dépasse la moyenne quotidienne de 1500 ppm, le ministère demandera, préalablement à toute autre intervention, d'ouvrir les fenêtres de la salle de classe. Ce n'est pas sérieux!» a dénoncé M. Mallette.