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L'article provient de Le Journal de Montréal

Les cas de COVID-19 se multiplient dans les écoles de la Mauricie

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Cassandre Forcier-Martin

2021-09-07T23:15:45Z
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Une semaine s’est écoulée depuis la rentrée scolaire et déjà 25 écoles en Mauricie et au Centre-du-Québec comptent des cas positifs actifs rapportés avec diagnostic. 

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Les autorités ont rapporté mardi 12 écoles touchées en Mauricie et 13 établissements au Centre-du-Québec, et ce, autant dans le réseau privé et celui public.

«Au départ, je dois avouer qu'on a eu peur parce que ç’a commencé d'un coup, mais maintenant on peut dire que la situation est sous contrôle. En fait on compte un à deux nouveaux cas par jour et ça ressemble à ce qu'on vivait l'automne dernier», a expliqué à TVA Nouvelles le directeur général du Centre de services scolaire du Chemin-du-Roy, Luc Galvani.

«Ce qu'on remarque en ce moment, la hausse des cas dans les écoles est plus chez les élèves que chez le personnel, contrairement à l'an dernier», a souligné la présidente du Syndicat de l'enseignement des Vieilles-Forges, Claudia Cousin.

En cette 4e vague, les écoles deviennent des lieux d'éclosions. C'est particulièrement le cas pour les écoles primaires puisque les jeunes ne sont pas vaccinés. Encore plus au niveau préscolaire, où le port du masque est permis, mais non requis.

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«On ne va pas se le cacher, l'école en présentiel nous arrange comme parent. Puis, moi, j'ai trois enfants, un en préscolaire et deux de niveau primaire, et ils sont très contents d'être à l'école», a lancé un père à la sortie des classes.

«Évidemment, il y a un risque, mais nous suivons les règles et on fait confiance. Par contre, ça reste une préoccupation constante», a indiqué un autre.

Les nouvelles règles appliquées dès la confirmation d'un cas

Il y a des nuances importantes cette année pour contrôler une éclosion dans une école. Une classe entière n'est pas retirée dès qu'il y a un cas confirmé. En fait, lorsqu'un cas est déclaré, la Direction de santé publique enclenche une enquête épidémiologique afin de rapidement identifier les contacts et transmettre les recommandations nécessaires pour circonscrire la transmission du virus. L’information est également transmise au milieu scolaire, et un accompagnement est fait par ses équipes.

Chaque situation est analysée en fonction du niveau de risques (faible, modéré ou élevé), selon les protocoles de l’INSPQ, et les recommandations sont faites en conséquence. Les éléments pris en compte sont par exemple: le port du masque, le statut de vaccination, le nombre de cas, la durée et la proximité de l’exposition, le respect des mesures sanitaires de base, le lien épidémiologique, etc.

Ce portrait ravive la question de la vaccination des 6 à 12 ans qui pourrait commencer dès décembre si celle-ci est homologuée par Santé Canada. Sans oublier la vaccination du personnel en milieu scolaire.

«Je ne pense pas que ça devrait être obligatoire pour eux, par contre, la vaccination devrait être suggérée», a souligné un autre parent.

«Oui, j'aimerais que la vaccination soit obligatoire pour les enseignants. On s'est fait vacciner pour protéger les plus vulnérables, et les enfants en font partie. D'autant plus qu'ils sont encore trop jeunes pour recevoir le vaccin», a partagé une mère.

Il faut dire que le gouvernement Legault lance un ultimatum et décrète que la vaccination sera obligatoire pour tous les travailleurs de la santé, au privé comme au public, et ce, à compter du 15 octobre. Les récalcitrants seront suspendus sans salaire.

«On ne peut pas accepter qu’il y ait des travailleurs qui mettent des personnes vulnérables à risque», a plaidé mardi le ministre de la Santé Christian Dubé.

Selon une étude provinciale, 96% des enseignants se disent pleinement vaccinés contre la COVID-19. Par contre, impossible d'obtenir le taux régional puisque le CIUSSS-MCQ et les centres de services scolaires ne détiennent pas ces informations.

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