Les Carabins veulent entrer en éliminatoires avec confiance
Charles Laverdière
Le dernier match de la saison des Carabins de l’Université de Montréal se jouera sans grands enjeux, samedi au Complexe sportif Claude-Robillard, puisqu’ils sont déjà assurés de terminer la saison au deuxième rang du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ).
La victoire sera toutefois importante dans leur quête de confiance, avant les éliminatoires, puisque l’équipe a perdu ses deux derniers duels.
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Pire encore, les Bleus n’ont pas inscrit un seul majeur durant cette séquence. Les hommes de l’entraîneur-chef Marco Iadeluca demeurent tout de même optimistes pour leur duel face aux Redbirds de McGill. C’est qu’à leur plus récente sortie, contre le Vert & Or de Sherbrooke, ils ont cumulé plus de 400 verges totales en attaque.
«Il faut juste qu’on réussisse à éliminer les erreurs, les punitions, entre autres, les revirements qui coûtent très cher, a lancé le coordonnateur à l’attaque adjoint et entraîneur des receveurs, Gabriel Cousineau. C’est juste une question de continuer de faire ce qu’on fait de bien, mais d’éliminer les erreurs et d’être un peu plus opportuniste.»
Les Carabins devront encore compter sur un groupe de receveurs qui comprend quelques éclopés, dont Hassane Dosso, qui n’a pas pris part à un seul duel en 2022, blessé, lui qui avait fait la pluie et le beau temps en compagnie du quart-arrière Jonathan Sénécal en 2021.
«On a énormément de joueurs qui ont changé de position, qui ont dû apprendre des positions plus rapidement que ce qu’on aurait voulu. C’est ce qui arrive quand on a des blessures, mais on est confiant avec notre système, a rassuré Cousineau. C’est sûr qu’on veut revenir à la base, simplifier un peu le plan de match, notre livre de jeu, pour que ces gars-là puissent penser un peu moins et exécuter plus sur le terrain.»
Établir la chimie avec Sénécal
Au football, il ne suffit pas d’être talentueux au poste de receveur de passes pour avoir du succès. Il faut aussi établir une forte relation avec le quart-arrière.
«Ça prend énormément d’heures et de travail ensemble, pas juste sur le terrain, mais aussi hors-terrain, pour aller chercher la confiance», a expliqué Cousineau.
Avec une longue liste de joueurs blessés à la position de receveurs, d’autres ont été appelés à remplir un nouveau rôle. En plus de devoir apprendre une multitude de jeux et de concept, ces athlètes doivent bâtir une relation avec Jonathan Sénécal, le pivot de l’équipe.
«Des gars qui ont été dans le groupe 2 ou le groupe 3, qui se retrouvent maintenant sur le groupe 1, qui ont eu un petit peu moins de répétitions avec Jo, c’est là que la chimie est peut-être un peu moins installée, de dire l’entraîneur des receveurs des Carabins. Mais ça donne l’opportunité à d’autres gars de se faire valoir et installer cette chimie-là pour que ce soit vraiment payant durant les séries éliminatoires.»