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L'article provient de TVA Sports
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«Les Canadiens croient toujours en moi»

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Anthony Martineau

2022-12-07T13:14:05Z
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BOSTON - À 20 ans, à sa troisième saison dans la NCAA et de retour en parfaite santé après deux campagnes où il a dû composer avec de nombreuses blessures, Luke Tuch n’a qu’une idée en tête, actuellement : prouver aux dirigeants des Canadiens qu’il a ce qu’il faut évoluer à Montréal plus tôt que tard. 

Ce qui est bien, c’est que le choix de 2e ronde (47e au total) du club en 2020 offre actuellement un rendement à la hauteur de ses ambitions. 

Voyez, en vidéo principale, un reportage complet où Luke Tuch, accueillant TVA Sports à Boston, discute à coeur ouvert des nombreux enjeux liés à sa carrière.

Auteur de quelques buts importants et impliqué dans de nombreuses batailles musclées pour l’obtention de la rondelle, l’ailier gauche format géant (6 pieds 2 pouces, 203 livres) de l’Université de Boston joue dans la tête de ses adversaires. Et ça plaît beaucoup à son entraîneur Jay Pandolfo.

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«C’est un attaquant de puissance qui est gros et fort. Quand il bouge ses pieds, il est très efficace. Il est également très bon autour du filet.»

Il est rassurant de voir Tuch performer ainsi. Comme on le disait, ses deux dernières saisons ont refroidi plusieurs observateurs à son sujet. Certains jugeaient même, avant le début de l’année, qu’il n’avait plus sa place au sein du palmarès des bons espoirs de l’équipe. 

«Je pourrais mettre la faute sur les blessures. Mais ce n’est pas mon genre et ce serait un raccourci trop simpliste. Je devais être meilleur cette année», lance le jeune homme avec conviction. 

S’inspirer d’un joueur... dont rêvent encore les fans du CH 

Lorsqu’on lui demande s’il s’inspire d’un joueur de la LNH en particulier, Tuch cite notamment Jamie Benn, mais y va d’une autre réponse qui en fera sourire plusieurs, chez les partisans du CH. 

«Je dirais Brady Tkachuk. J’aime beaucoup son agressivité, sa robustesse et la façon qu’il a de déranger le jeu de ses adversaires.»

Dire que le Tricolore pourrait compter sur Tuch et sur... le véritable Brady Tkachuk s’il n’avait pas opté pour Jespe... STOP! N’allons pas là. Demeurons positifs! 

Parlant de positif, Tuch affirme justement que ses dernières discussions avec les patrons des Canadiens lui ont fait beaucoup de bien. 

«Ils croient encore en moi. L’équipe m’a repêché il y a deux ans pour un ensemble de raisons et a toujours confiance que j’atteindrai les standards qu’elle imaginait pour moi en 2020. Je parle régulièrement avec Rob Ramage et il me conseille carrément de façon hebdomadaire. C'est réconfortant de le voir impliqué autant avec moi.»

Luke Tuch, installé dans les gradins de l'Agganis Arena (Boston) lors d'un entretien avec TVA Sports.
Luke Tuch, installé dans les gradins de l'Agganis Arena (Boston) lors d'un entretien avec TVA Sports.

Son entraîneur (Jay Pandolfo), qui a disputé tout près de 900 matchs dans la LNH, y va de son côté d'une prédiction encourgeante dans le cas de Tuch. 

«Luke est un autre gars qui aura une carrière dans le circuit Bettman.»

Après tout, le no 11 de Boston University ne serait pas le premier joueur au gabarit imposant à prendre un peu plus de temps pour se développer. Tage Thompson, des Sabres de Buffalo, illustre parfaitement cette réalité

En vidéo principale, voyez mon reportage complet sur Luke Tuch.

Vous y apprendrez d’abord l’importance de sa relation avec son frère Alex (Sabres), qui connaît présentement la meilleure saison de sa carrière dans la LNH. 

Vous pourrez aussi entendre le message personnalisé que vous a réservé Luke, fans du CH. Il risque de vous faire sourire...

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